Colloquium

Presentation

The Lorraine Mathematics Colloquium is the monthly event for all members of the laboratory. It takes place in Metz and Nancy.

The organizers are Renata Bunoiu and Hervé Oyono Oyono in Metz and Youness Lamzouri in Nancy.

The talk is given by a speaker recognized for his or her scientific qualities and ability to speak in front of a large audience of mathematicians. This talk usually takes place on Tuesday at 4:30 pm, is preceded by a tea for all the members of the laboratory at 4 pm and is followed by a dinner in town for those who wish it.

Upcoming presentations

Past presentations

Du raccourcissement des courbes à la conjecture de Poincaré

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 29 March 2005 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Gérard Besson

Nous essaierons d’expliquer, d’abord sur un exemple simple, ensuite sur les variétés de dimen- sion 3 la démarche proposée par R. Hamilton et G. Perelman afin de prouver la conjecture de Poincaré. Il s’agit d’analyse sur les variétés et cet exposé tentera de présenter quelques-unes des techniques d’analyse et de géométrie utilisées en restant le plus possible dans l’esprit d’un colloque.


Les surprises de la solution équilatérale de Lagrange ou le polygone régulier déchaîné

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 1 March 2005 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Alain Chenciner

Le [latex]N[/latex]-gone régulier est la plus simple des ”configurations centrales” de N masses égales et l’équilibre relatif qui lui est associé est la plus simple des solutions périodiques du problème newtonien des N corps. Considérée dans un repère tournant qui met en résonance sa fréquence de rotation avec une fréquence bien choisie de son ” ́équation aux variations verticales”, une telle solution engendre des familles de solutions périodiques relatives qui peuvent aboutir à des solutions périodiques remarquables dans le repère fixe initial. On obtient ainsi en particulier le ”Huit” à partir du triangle équilatéral et le ”Hip-Hop” à partir du carré. On commencera l’exposé par une rapide introduction au problème des [latex]N[/latex]-corps puis on indiquera dans quelle mesure on peut démontrer les assertions ci-dessus à l’aide du calcul des variations et de l’utilisation des symétries du problème.


Barycentres, comparaison de volumes et actions de groupes

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 7 February 2005 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Sylvestre Gallot

En revisitant la notion euclidienne de barycentre, nous généraliserons cette notion aux espaces de courbure négative. Ceci permet de construire “à la main” une application, dite “application naturelle”, entre deux variétés [latex]Y′[/latex] et [latex]X′[/latex] (la courbure de [latex]X′[/latex] étant négative) dès qu’on dispose d’une correspondance entre mesures définies sur [latex]Y′[/latex] et sur [latex]X′[/latex]. Une telle correspondance est fournie (par exemple) par deux actions d’un même groupe discret sur [latex]Y′[/latex] et sur [latex]X′[/latex].


Théorie des Nombres et Probabilités

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 13 December 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

J.M. Deshouillers

La conférence a pour but d’illustrer les liens entre la théorie des probabilités et la théorie des nombres, en présentant les aspects suivants :

A. Les probabilités fournissent des modèles pour les entiers naturels,
B. Les méthodes probabilistes permettent de résoudre des questions de théorie des nombres,
C. Les interrogations arithmétiques conduisent à des problèmes probabilistes,
D. Les méthodes arithmétiques permettent de résoudre des questions probabilistes.


Classification de variétés algébriques en présence de symétries

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 23 November 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Michel Brion

La classification topologique des courbes algébriques projectives (complexes, lisses) est très simple : une telle courbe peut être vue comme une surface (de Riemann) compacte, si bien que deux courbes sont homéomorphes si et seulement si elles ont le même genre. Et on sait depuis Riemann que les courbes de genre g fixé (au moins 2) dépendent de [latex]3 g – 3[/latex] paramètres complexes, ou ”modules”. Mais la construction de ”l’espace des modules des courbes de genre g” est bien plus récente (Mumford, 1965).


Gouttes de peinture et coalescence

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 8 June 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Jean Bertoin

On présentera des résultats sur la formation des composantes macroscopiques dans deux modèles de recouvrement aléatoire, à la limite hydrodynamique.


Battages et tressages : des intégrales itérées aux groupes quantiques.

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 11 May 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Marc Rosso

Les battages (ou ”shuffles”) apparaissent naturellement dans de nombreux contextes mathématiques : combinatoire du groupe symétrique, intégrales itérées, fonctions polylogarithmes, valeurs de fonctions zéta multiples,… Certaines variantes (appelés parfois quasi- battages) jouent aussi un rôle dans des questions voisines : fonctions quasi-symétriques, valeurs de fonctions zéta multiples (encore !), intégrales stochastiques quantiques,…

Si on remplace le groupe symétrique par le groupe des tresses, on obtient une notion naturelle de ”battage quantique”, qui permet de donner des réalisations concrètes des groupes quantiques et de leurs représentations.


Principe du maximum et convexité

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 16 March 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Denis Serre

Même pour une équation différentielle ordinaire autonome dans [latex]R^n[/latex]

[latex]dy = f(y), y(0) = a,[/latex]

l’existence d’une solution [latex]y(t)[/latex] définie pour tout temps [latex]t > 0[/latex] n’est pas parfaitement comprise. La condition suffisante, dont on peut souvent se contenter, est qu’il existe un compact [latex]K[/latex], contenant [latex]a[/latex], positivement invariant pour [latex]f[/latex]. Si le bord de [latex]K[/latex] est une hypersurface régulière, il revient au même de dire que [latex]f[/latex] est un champ de vecteurs rentrant.

Pour certaines équations aux dérivées partielles (qu’on se rassure, les EDPs qui apparaîtront dans l’exposé se ramènent à des EDOs), on sait mettre en œuvre la même idée. Mais la présence de termes d’ordres distincts impose que [latex]K[/latex] soit positivement invariant à chaque ordre. Par exemple, K est positivement invariant pour l’équation de réaction-diffusion du = ∆u + f(u) si et seulement si il l’est à la fois pour l’équation de la chaleur  du/dt = ∆u (on verra que ̧ca signifie K convexe) et pour l’EDO du = f(u). dt dt

Dans l’exposé, j’examinerai cette question de l’invariance pour un système appa- remment simple, qui pose cependant des questions non triviales de géométrie classique. Par exemple : quand est-ce que l’image par une application (pas linéaire, a priori) d’un convexe est convexe ?


Dynamique et géométrie élémentaire : introduction à quelques travaux de Richard Schwartz

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 3 February 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Marcel Berger

On présentera trois travaux de R. Schwartz. Tous les trois étudient ce qui se passe quand on itère (à l’infini) des résultats de géométrie élémentaire. La théorie des groupes intervient, mais aussi les résultats et les conjectures pour les cas ouverts, qui utilisent abondamment les calculs sur ordinateurs.


Problèmes mathématiques et simulations numériques pour le contrôle par laser des réactions chimiques

Catégorie d'évènement : Colloquium Date/heure : 6 January 2004 16:30-17:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Claude Le Bris

Le contrôle par laser des évolutions des systèmes moléculaires est aujourd’hui une réalité expérimentale. On sait en effet ”sculpter” le faisceau laser qui amènera le système moléculaire dans un état voulu, propice a la réalisation d’une réaction chimique désirée. La modélisation mathématique et la simulation numérique sont des outils primordiaux dans le choix de ce champ laser optimal. On expliquera les difficultés et les enjeux dans ce domaine, à l’intersection de la physique fondamentale, de la chimie et des mathématiques appliquées.


6 7 8 9 10 11 12 13 14