Évènements

Représentations supra-maximales d'un groupe fondamental d'une sphère épointée à  valeurs dans $text{PSL} (2,mathbb R)$

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie différentielle Date/heure : 30 janvier 2017 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Bertrand Deroin Résumé :

Je parlerai d’un travail en collaboration avec Nicolas Tholozan, dans lequel nous étudions une classe particulière de représentations du groupe fondamental des sphères épointées dans le groupe $text{PSL}(2, mathbb R)$, que nous appelons supra-maximales. Bien qu’elles soient pour la plupart Zariski denses, nous montrons qu’elles sont totalement non-hyperboliques, au sens o๠l’image de toute courbe fermée simple est elliptique ou parabolique. Nous montrons aussi qu’elles sont géométrisables (hormis celles qui sont réductibles) en un sens très fort : pour tout élément de l’espace de Teichmà¼ller, il existe une unique application équivariante holomorphe à  valeurs dans le demi-plan inférieur. Nous montrons également que les représentations supra-maximales forment des composantes compactes des variétés de caractère relatives. Muni de la structure symplectique de Atiyah-Bott-Goldman, ces composantes sont symplectomorphes à  l’espace projectif complexe muni d’un multiple de la forme de Fubini-Study que nous calculons explicitement. Cela généralise un résultat de Benedetto-Goldman pour la sphère à  quatre trous.


Algèbres de Hall cohomologiques et polynômes de Kac

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 30 janvier 2017 15:30-16:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Tristan Bozec Résumé :

Cet exposé est lié à  l’étude des algèbres de Hall cohomologiques associées à  certaines variétés de représentations de carquois. Celles-ci suscitent un intérêt grandissant dans des domaines connexes à  la théorie des cordes, contexte dans lequel il est important de considérer des carquois arbitraires, comme par exemple le carquois à  un sommet et g boucles (on sait son étude reliée à  celle des courbes de genre g). La première difficulté dans le cas des carquois arbitraires consiste à  définir des analogues des variétés nilpotentes de Lusztig. Il est en effet nécessaire de considérer des représentations dites semi-nilpotentes dans le cas général pour obtenir des sous-variétés Lagrangiennes.
Dans une collaboration avec Schiffmann et Vasserot, on réalise le décompte des points de ces variétés sur les corps finis, qui est relié à  des analogues des polynômes de Kac. Ce décompte repose largement sur l’étude pointue de variétés carquois de Nakajima, qui jouent ici le rôle de compactifications.
Ce décompte permet en fait de calculer le polynôme de Poincaré de l’algèbre de Hall cohomologique associée à  ces variétés semi-nilpotentes