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Comportement asymptotique des matrices aléatoires de Wishart gaussiennes corrélées en grande dimension

Catégorie d'évènement : Séminaire Probabilités et Statistique Date/heure : 5 avril 2018 10:45-11:45 Lieu : Oratrice ou orateur : Ivan Nourdin Résumé :

Nous considérerons des matrices de Wishart en grande dimension, dont les coefficients sont des gaussiennes possiblement corrélées. Dans la situation « mémoire courte », nous analyserons la proximité en loi de ces matrices avec l’ensemble gaussien correspondant quand la taille de la matrice tend vers l’infini, au sens de la distance de Wasserstein. Dans la situation « mémoire longue », la situation est tout autre: nous mettrons en évidence la convergence vers une matrice aléatoire, que nous avons appelée matrice de Rosenblatt-Wishart. Cet exposé sera basé sur un travail en collaboration avec Guangqu Zheng (Univ. Luxembourg).


Théorème de Lambert pour des espaces à  courbure constante

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 5 avril 2018 14:15-15:15 Lieu : Oratrice ou orateur : Alain Albouy Résumé :

J.-H. Lambert (Mulhouse 1728 – Berlin 1777) est un des fondateurs de la géométrie non euclidienne. Il a aussi découvert une propriété étrange et utile du mouvement képlérien dans un espace euclidien. Le temps requis pour atteindre un point B à  partir d’un point A avec une énergie donnée, sous l’attraction Newtonienne d’une masse située en un point fixe O, ne varie pas si l’on déplace continà»ment A et B de telle sorte que la distance AB et la somme OA+OB restent constantes. P. Serret (1827–1898) et W. Killing (1847–1923) ont introduit le problème de Kepler sur les espaces à  courbure constante et ont donné une liste impressionnante d’analogies avec le problème de Kepler habituel. Ici nous complétons cette liste en démontrant que le temps requis pour atteindre un point B à  partir d’un point A avec une énergie donnée, sous l’attraction d’une masse située en un point fixe O de l’espace courbe, avec une énergie donnée, ne varie pas quand on déplace A et B de telle sorte que d(A,B) et d(O,A)+d(O,B) restent constants, o๠d désigne la distance géodésique. Nous discuterons aussi le cas des espaces pseudo-riemanniens à  courbure constante. Nous utilisons essentiellement les formules bien connues du calcul variationnel que Hamilton a introduites en 1834, et une propriété simple du vecteur excentricité. Ce travail est en collaboration avec Zhao Lei, de l’Université d’Augsbourg.


Prime lattice points in ovals

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 5 avril 2018 14:30-15:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Bingrong Huang Résumé :

https://dev-iecl.univ-lorraine.fr/Les-Seminaires/Theorie-Des-Nombres/wolfcms/seminaire.html