Commission parité

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Actualités

  • 12 mai 2023 : 3ème édition du déjeuner des femmes de l’IECL
     
  • 29 mars 2023 : table ronde « Parité, diversité et biais de sélection : comment garantir une évaluation non-discriminatoire ?«  (https://dev-iecl.univ-lorraine.fr/table-ronde-biais-de-genre-dans-les-processus-devaluation-et-de-recrutement/)
    Cette table ronde, organisée par la commission parité, fut l’occasion de discuter autour des divers biais qui peuvent se présenter au moment des processus de sélection et d’évaluation. Le problème principal concernant toutes ces questions est de déterminer dans quelle mesure les critères de sélection que l’on emploie peuvent mener à des biais (implicites ou explicites), qui peuvent notamment avoir un gros impact en matière de parité.

    Trois intervenant·es étaient convié·es pour la discussion, qui était animée par Benoît Cadorel :


    – Elsje Alessandra Quadrelli (
    Directrice de recherche CNRS à l’IRCELYON)
    Fondatrice du cadre de réflexion « Chimies situées » proposant d’analyser la production de connaissances en chimie à l’aune des « savoirs situés » en sciences sociales, Alessandra Quadrelli a également participé à la rédaction du rapport « Parité et évaluation non-discriminatoire au CNRS » (https://hal.science/hal-03311372).
     
    – Steve Kremer
    Directeur de recherche Inria au LORIA
    Steve Kremer est Co-président du Comité Parité-Egalité de l’INRIA, et membre du comité d’organisation du « European Network For Gender Balance in Informatics (EUGAIN) ».
    (plus d’informations sur sa page personnelle)
     
    Véronique Pitasi
    Sous-directrice RH du service enseignants-chercheurs de l’UL.
 

Vie de la commission

Compte-rendu rédigé à partir des notes de Nicolas Marque


Ordre du jour
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1) Point sur le groupe de travail sur les critères d’évaluation, et sa réception par le conseil de labo du 22 septembre ;

2) Bilan des actions de l’an passé ; souhaits/projets pour l’année à venir ;
           
3) Présentation par Coralie Fritsch des interventions « Chiche » de l’INRIA au lycée;

4) Discussion libre
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1) La parole est donnée à Pierre-Emmanuel pour qu’il présente l’état actuel du groupe de travail.
 
La première réunion a eu lieu le mardi 19 septembre (9 personnes étaient présentes, dont P-E.C. et B.C. de la commission parité). L’objectif est de rédiger 5 documents d’ici la Toussaint : une grille d’évaluation pour les deux concours MCF/Professeur·e, une motion d’explication sur les activités du groupe de travail, et deux documents de conseils aux candidat·es/comités.
Les conclusions seront ensuite soumises au conseil de laboratoire.

La présentation au conseil de laboratoire a soulevé plusieurs questions (par ailleurs déjà abordées au cours de la réunion du 19 septembre)
Peut-on demander un surcroît de travail aux candidat·es pour rédiger un dossier spécifique pour l’IECL ? faut-il faire une grille de critères ou non ?
(on note que l’université demande déjà de remplir une grille très bibliométrique pas très adaptée à nos besoins – toute évolution sur ce point devrait être plutôt positive)


La question de la représentativité du GdT est abordée (notamment sur les proportions rangs A/B ou Nancy/Metz) : le consensus semble être qu’il vaille mieux une équipe de volontaires comme celle-ci, plutôt qu’un groupe possiblement plus représentatif mais moins motivé.


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2) Bilan des actions de la commission pour 2023. Projets/points de vigilance face à l’avenir

  -> table ronde du 29 mars 2023: plutôt un succès pour cet événement
  -> déjeuner des femmes de l’IECL du 12 mai 2023 : selon Régine, il y a un peu moins de monde que les années précédentes. Il faut prendre garde à un possible essouflement du mouvement.

-> plusieurs départs à mentionner : Renata Bunoiu, Angela Pasquale, Laurence Quirot.
                               Merci beaucoup à elles, et au temps qu’elles ont donné pour la commission.
-> trois arrivées : Serena Pedon, Rémi Peyre, Anne de Roton. Bienvenue !
 

Motifs de vigilance :

a) Notamment suite aux départs récents, la composition de la commission semble assez déséquilibrée sous plusieurs rapports:

– Déséquilibre H/F : tendance à la surreprésentation masculine (même si la réunion d’aujourd’hui était plus mixte qu’elle a pu l’être par le passé)
– Déséquilibre Nancy/Metz : il ne reste plus beaucoup de monde à Metz (la réunion d’aujourd’hui était exclusivement nancéienne)
– Déséquilibre C·EC/Administratifs : les personnels administratifs sont sous-représenté·es alors que les questions de parité les concernent aussi en premier lieu ;
– Déséquilibre entre composantes d’enseignement : la FST semble surreprésentée dans la commission.


Ce phénomène d’entre-soi est assez préoccupant, et les membres de la commission sont invité·es à aller prospecter pour trouver d’éventuel·les candidat·es.
Il faudra sans doute aussi questionner les points que l’on met à l’ordre du jour, ou la façon dont les réunions sont organisées pour être plus inclusifs.


b) Après toutes les discussions autour des biais de sélection/recrutement, les actions de la commission parité semblent arriver à la fin d’un cycle.
Il va falloir trouver de nouvelles idées pour relancer le mouvement (voir le quatrième point ci-dessous).
Attention aussi à faire plus d’activités s’adressant aux messins.

En particulier, faut-il lancer la discussion vers : – les activités à l’attention des étudiants ou des élèves de primaire/secondaire ?
                                                                           – le caractère accueillant du labo pour les femmes ? (question des VSS et risques psycho-sociaux, mais aussi salles d’allaitement/protection hygiéniques…)

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3) Intervention de Coralie Fritsch qui présente les actions « Chiche » de l’INRIA

– Il s’agit d’interventions à destination des élèves de seconde pour leur faire découvrir la recherche (plus d’infos ici : https://chiche-snt.fr/)
Le principe est que les lycées s’inscrivent pour dire qu’ils sont intéressés, et un·e (enseignant·e)-chercheur·e de l’INRIA se déplace ensuite pour faire une présentation de son métier.

Le centre INRIA de Nancy est particulièrement actif dans ces actions (Coralie participe depuis environ deux ans).


Les questions de parité sont présentées comme une des motivations principales du dispositif, mais cela peut-être présenté aux élèves de façon un peu implicite.


– Anne fait ensuite un petit bilan sur la préparation du stage « Cigognes » : il s’agit d’organiser un stage en maths-infos pour lycéennes, consistant en du travail en petits groupes sur des sujets le matin, et en des activités sportives et des discussions l’après-midi (notamment sur les questions de genre et de stéréotypes)

Le stage s’adresse aux élèves de seconde et de première (avant le choix des options)


– On reparle ensuite de la proposition d’organiser une journée « Filles et maths – une équation lumineuse » (dans le cadre de l’association « Femmes et maths »)
        Ici, il s’agit d’inviter toutes les filles de plusieurs classes de 3ème de la région pour assister à plusieurs interventions (théâtres-forums, discussions sur des mathématiciennes, parcours non standards de mathématiciennes, exposés scientifiques et de sociologues)
        Cela demande beaucoup d’organisation (trouver les salles pour ~300 personnes, mener tout le monde à la cantine)
        La question du financement est aussi problématique. On va demander des conseils aux collègues ayant déjà participé à l’organisation d’une telle journée.

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4) Points divers.

– A partir de cette année, les commissions parités des labos de l’INSMI doivent répondre à un appel à projet pour obtenir leur subvention.
Cela ne devrait pas être un souci pour nous (on fonctionnait déjà un peu de cette façon) – il faut peut-être s’attendre à une diminution de notre subvention ?

Une idée pourrait être de demander des sous pour imprimer les affiches de l’exposition « Mathématiques, Informatique… avec elles » (https://femmes-et-maths.fr/femmes-en-maths/maths-info-avec-elles/), et de les faire tourner
dans les collèges et lycées de la région (voir avec l’IREM ?)


– Anne explique qu’au séminaire de théorie des nombres, on fait des invitations groupées avec Paris pour inviter des femmes venant de loin au séminaire, en faisant économiser de l’argent à l’équipe ATN.
Une piste de réflexion : demander à l’INSMI un peu d’argent pour permettre à d’éventuelles invitées de rester plusieurs jours si les budgets des équipes ne le permettent pas ?


– Il faudra des volontaires pour participer à l’après-midi organisé par la commission parité du CRAN le 9 novembre.
  Notre intervention devra être préparée lors de la réunion suivante.

– Benoît Cadorel ne sera pas à Nancy entre janvier et mai. Il faudra sans doute quelqu’un pour assurer l’intérim !
    

Compte-rendu rédigé à partir des notes de Pierre-Emmanuel Chaput et Nicolas Marque.


Présents : Nicolas Marque, Irène Marcovici, Julien Maubon, Pierre-Emmanuel Chaput, Benoît Cadorel, Nathalie Benito, Alexandre Afgoustidis

1/ Bilan de l’année – événements marquants
a. Visite du comité HCERES

b. Table ronde sur les critères et biais de sélection : plutôt un bon succès.

c. Retour sur le déjeuner des femmes de l’IECL.
Environ 25 personnes, dont certaines qu’on a moins l’habitude de cotoyer : c’était l’occasion de discuter un peu. On n’a pas lancé la discussion sur le sujet de la parité. Malheureusement, Anne Gégout-Petit n’a pas pu être présente.
Quelques points peuvent encore être améliorés : on pourrait commencer le déjeuner par une discussion pour lancer l’événement ; inviter les étudiantes de M2…
Il y a encore eu quelques remarques d’hommes qui ne comprennent pas la démarche.

Quelques idées d’argumentaire pour motiver l’existence de ce déjeuner : certaines choses ne s’expriment pas de la même façon lorsque les dominés sont ensemble et que les dominants sont absents. L’intérêt de ce genre de réunion est de pouvoir libérer la parole ; notons qu’on trouve normal qu’il y ait un séminaire des doctorants, ou une réunion des rangs B à l’HCERES. Par ailleurs, cet événement est limité dans le temps, et n’a pas vocation à se généraliser.

d. Apéro avec les étudiant.es: un peu raté, à améliorer pour la prochaine fois.

2/ Discussion sur les critères de sélection
Notre idée serait de créer un comité sur ce sujet pour faire des propositions concrètes au conseil de laboratoire. Quelques idées préliminaires :
Demander aux candidats de présenter leur dossier différemment (faut-il faire un template latex ?) Il faudrait faire en sorte que le recrutement promeuve:
a. la qualité du travail effectué plutôt que le nombre de casquettes
b. les candidatures qui améliorent l’environnement scientifique plutôt que celles qui en profitent


On va faire une réunion la semaine du 12 juin pour proposer quelque-chose au conseil du laboratoire.

3/ Discussion sur la prise de contact récente de la part de la commission parité du CRAN

Marine Amouroux, du CRAN (coordinatrice de la commission parité du CRAN) aimerait avoir des conseils sur ce que l’on fait. Elle nous a déjà proposé de venir faire une présentation de nos actions le 9 novembre.
On pourrait l’inviter à une de nos réunions et un déjeuner avant ?


4/ Questionnement de Benoît C. sur la charge administrative imposée aux femmes suite aux règles de parité

Les règles de parité imposent souvent d’avoir un nombre de femmes dans les comités traitant de tâches plus administratives, pas toujours très valorisées (par ex. dans les comités d’organisation de conférences). Dans quelle mesure est-ce pénalisant pour les femmes ?
– contre : les tâches en question (contrôler que tous les participant·es ont réservé leur voyage, contacter le centre de conférences pour des questions logistiques…) sont souvent chronophages et prennent du temps qui pourrait être employé par exemple pour la recherche ;
– pour : faire parti d’un tel comité aide toutefois à être visible aux yeux de la communauté, ce qui est plutôt positif du point de vue de la carrière.

Notons que ces questions rejoignent la discussion sur les critères de sélection : que choisit-on de valoriser pour évaluer la contribution d’une personne envers la communauté ?

Compte-rendu rédigé par Sara Mazzonetto.
 
1) Suite de la discussion autour du rapport du comité parité de la section 14 du CNRS (Chimie), et de l’organisation d’un événement à destination de l’IECL autour du 8 mars.
-> nous allons lancer un doodle pour organiser une première discussion en ligne avec les membres du comité qui ont donné leur disponibilité.
-> Benoît va créer un espace collaboratif pour préparer les thèmes de la discussion.
-> nous souhaiterions organiser la visite des membres intéressés à l’occasion une table ronde, possiblement la semaine du 6 mars (nous pourrions notamment profiter du 8 mars et de la journée internationale des droits des femmes).
-> nous réfléchissons aux autres personnes que nous pourrions inviter à la table ronde : nous avions notamment pensé à inviter des membres des RH.


2) Discussions sur les actions possibles pour augmenter le nombre de femmes parmi les doctorant·es
-> nous nous proposons de présenter une motion en conseil de laboratoire pour qu’une attention particulière soit apportée aux questions de parité, tant dans dans l’attribution des bourses de thèses que des mémoires de M2. Cela devra être joint à une bonne information auprès des collègues.
-> il ne faut pas hésiter à candidater à des bourses extérieures (par exemple, les bourses de M2 de l’INSMI) pour augmenter le nombre d’étudiantes ayant une chance de faire un stage.
-> il faut bien constater qu’il y a déjà peu d’étudiantes qui nous contactent depuis l’extérieur pour faire un stage : nous avons donc une marge de manœuvre limitée, mais c’est une raison de plus pour essayer de perdre le moins d’étudiantes possible en chemin.


3) Retour sur le rapport HCERES
-> nous constatons que le rapport ne fait pas de recommandations précises pour la commission parité. Mais à plusieurs reprises, on y retrouve des remarques sur le faible nombre de recrutées et une incitation à attirer plus de candidates sur nos concours.
-> nous allons présenter une autre motion au conseil de laboratoire pour faire quelques recommandations concrètes en ce sens : 1) contacter les femmes qui pourraient candidater sur un de nos postes, sans présumer des éventuelles raisons personnelles pouvant les en dissuader ou les y inciter. 2) veiller à ce que suffisamment de femmes soient invitées à nos séminaires 3) ne pas hésiter à inviter sur des périodes plus longues de potentielles candidates ayant un profil intéressant (l’objectif serait aussi de contribuer positivement au dynamisme scientifique des candidates en question, en leur permettant notamment développer des contacts et de débuter des collaborations).
-> Pour savoir qui contacter pour candidater sur les postes de rang A, il serait bien que les différentes équipes essaient de faire une liste exhaustive des femmes ayant l’HDR dans leurs thématiques respectives.


4) Préparation d’un événement autour du 12 mai : Exposition Mathématiques, informatiques… avec elles!
Irène a été interviewée pour un portrait dans l’exposition Mathématiques, informatiques… avec elles! réalisé par Femmes et mathématiques. Il consiste de 20 portraits en français sur des femmes françaises scientifiques. Plus d’informations sur le site https://femmes-et-maths.fr/femmes-en-maths/maths-info-avec-elles/
On va voir s’il est possible de faire imprimer les affiches pour les faire circuler dans les établissements scolaires environnants. L’IREM a sans doute un bon réseau pour cela.


5) Initiatives pour les étudiants
Plusieurs événements à destinations des étudiantes sont régulièrement organisés, mais les informations ne circulent pas forcément très bien.
Ce serait sans doute bien de la part de la commission de faire un peu plus de pub pour des événements tels que:
    • les Lectures Sophie Kowalevski – Femmes et Mathématiques (https://www.lebesgue.fr/fr/LSK23)
    • Stage « Maths C pour L » (stage façon math en jeans, au CIRM : https://conferences.cirm-math.fr/2969.html)
Le cas échéant, nous pourrions éventuellement sponsoriser la participation de certain·es étudiant·es interessé·es.
Une idée pourrait être d’informer les étudiant·es en début d’année via les responsables de formation sur l’existence de ces événements; on pourrait alors étudier la possibilité qu’une partie de leur participation soit financée par la commission.

La prochaine réunion a été fixée au 7 février à 13h.
1. Organisation du café le 9 décembre 2022 à 13h.
    -> l’idée est de faire une petite présentation des activités de la commission à destination des étudiant·es, suivie d’un moment convivial qui permettra les échanges avec les membres de la commission.
    -> le café et les gâteaux ont été commandés.
    -> Benoît pourra faire un petit diaporama dans lequel il parlera des actions récentes de la commission (concours de mai 2021, théâtre sur la question du harcèlement, table ronde sur les métiers des maths…)

2. Des livres ont été commandés pour Nancy et pour Metz : ils devraient normalement arriver avant la fin de l’année.
Pour Metz, il faudra que quelqu’un fasse la navette pour transporter les livres depuis Nancy.

3. Discussion autour du rapport du comité parité de la section 14 du CNRS (Chimie).
    -> en plus de l’événement que nous souhaitions organiser vers le mois de février autour des biais de sélection, nous pensons que la commission parité pourrait utiliser ce rapport pour faire des propositions un peu concrètes en conseil de laboratoire (par exemple, de reformuler explicitement les critères d’évaluation utilisés au moment des promotions/recrutements, ou de lancer un groupe de travail à ce sujet).
    -> nous allons poursuivre la réflexion avec pour objectif de faire une telle proposition pour le conseil du laboratoire du 3/02.
    
    -> en ce qui concerne le comité parité de la section 14, nous allons écrire à leurs membres pour leur demander plus d’informations sur les points suivants :
                 a) ont-ils des recommandations à nous faire concernant ces suggestions à transmettre au laboratoire ? Ont-ils déjà été contactés par d’autres commissions parités avec un objectif similaire ?
                 b) seraient-ils disponibles pour venir en février/mars ? ou auraient-ils au moins des idées d’intervenant·es à nous transmettre ?

    Dans tous les cas, nous allons leur proposer une première réunion en visio, où nous pourrons échanger sur toutes ces questions.

4. Poursuite de la lutte contre le harcèlement.
    -> des signalements de harcèlement sont récemment remontés au sein du département. Il semble essentiel de poursuivre la prévention auprès de toutes les nouvelles personnes susceptibles d’intervenir auprès des étudiant·es.
    -> nous avons rediscuté de la possibilité de faire signer une charte similaire à celle de la SMAI (http://smai.emath.fr/spip.php?article803) aux membres du département ou du laboratoire ;
    -> il faudra réfléchir à la forme que prennent nos interventions en début d’année auprès des doctorant·es (par exemple s’assurer que ces informations de prévention sont transmises dans des réunions avec présence obligatoire ? peut-être au milieu d’autres informations généralistes adressées aux  doctorant·es).

5. Moyens d’action pour garantir que suffisamment d’étudiantes poursuivent en thèse après leur master.
    -> faut-il faire des recommandations explicites aux commissions doctorales pour garantir qu’un nombre suffisant de femmes obtiennent une bourse de thèse chaque année ?
    -> cela peut être inclus dans les recommandations que nous ferons au conseil du laboratoire du 03/02.

Compte-rendu rédigé par Irène.

1) retour sur notre interview par le comité HCERES

   La rencontre avec le comité a débuté par une courte présentation par Benoît des activités de la commission, ainsi que des problématiques de parité qui se posent au sein du laboratoire (notamment en ce qui concerne les recrutements).

   Nous avons ensuite reçu beaucoup de questions de la part du comité, mais le format de cet exercice d’évaluation ne nous a malheureusement pas paru très favorable à la discussion. Nous avons aussi été interpellé·es par la composition très masculine du comité (1 femme, 8 hommes).

2) discussion autour des critères d’évaluation scientifique et de leur impact sur la parité

   Nous discutons du rapport « Parité et évaluation non-discriminatoire au CNRS » écrit par les membres du comité parité de la section 14 du CNRS (chimie). Le document est accessible ici : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03311372.
   En particulier, on y trouve (en p. 21) une classification des qualités attendues lors d’un recrutement en deux dimensions : agentiques (esprit de compétition, détermination, charisme…) et communales (attention au bien-être de l’équipe, sait faire travailler une équipe ensemble…).

  Faut-il favoriser davantage les valeurs communales ? Est-ce que cela peut vraiment avoir un impact pour recruter davantage de femmes ?
 
Par ailleurs, le rapport présente 3 leviers d’action pour favoriser une meilleure évalution (en p. 3) :
    – La reconnaissance de la diversité des profils : il existe plusieurs façons d’effectuer des travaux de qualité, tant pour l’avancement des connaissances scientifiques que pour les tâches d’intérêt collectif ; certains profils excellents sont sous-appréciés jusqu’à maintenant au vu des critères en vigueur.
    – La prise en considération d’éléments de contexte pertinents (scientifique, matériel, humain) pour apprécier les réalisations et le parcours de la personne, et des opportunités dont celle-ci a bénéficié : omettre ces éléments conduit à des biais implicites.
    – La sensibilisation des personnes en charge de l’évaluation à l’existence de biais : travailler explicitement sur les préjugés individuels et collectifs est une façon efficace de les limiter.
 

3) préparation de notre intervention autour des biais de sélection lors des recrutements

   Nous envisageons de contacter les membres du comité parité de la section 14 qui ont écrit le rapport évoqué ci-dessus pour inviter l’un·e d’entre eux à venir nous présenter leurs travaux et participer à une table-ronde.

   Nous pourrions inviter en même temps Steve Kremer (co-président du comité parité-égalité Inria et membre du LORIA). Pourquoi ne pas inviter aussi quelqu’un·e qui aurait des responsabilités en RH à l’UL ? L’événement aurait lieu en février-mars, par exemple un mardi après-midi sur le créneau du colloquium (éviter la semaine de pause : 18-27 février).

4) retour sur les dépenses de la commission

    Il reste beaucoup d’argent sur le budget 2022.

    On pourrait au moins organiser un café parité avec les étudiant·e·s début décembre : les bonnes volontés sont les bienvenues pour l’organiser !
    Par ailleurs, le budget 2022 peut encore être utilisé pour acheter quelques livres ou pour acheter des lots d’avance si on organise un concours en 2023.
   A l’avenir, on pourrait également utiliser davantage le budget de la commission parité pour financer des frais de mission de membres de l’IECL ou d’étudiant·e·s, pour des participations à des événements ayant un lien avec la parité : journées parité, forum des jeunes mathématicien·ne·s, lectures Sophie Kowalevski…
 

5) Points divers :

    – Régine a effectué une intervention sur le harcèlement lors de la réunion de rentrée des doctorants et propose de mettre à disposition sa présentation, par exemple sur la page de la commission parité. Lors de cette intervention, elle a aussi montré la petite vidéo « Tea Consent » (https://www.youtube.com/watch?v=oQbei5JGiT8)

    – Nous avons reçu une sollicitation pour une intervention de mathématiciennes au lycée Claude Gellée à Epinal, dans le cadre d’un projet « scientifilles ». Renata et Violeta peuvent s’y rendre, mais Epinal est plus près de Nancy que de Metz, donc s’il y a une (ou plusieurs) volontaire(s) à Nancy, ce serait aussi bien. (Note : Anne G.P. s’est déjà portée volontaire pour répondre à cette invitation).

1. Retour sur la journée du 12 mai dernier

A l’occasion de la journée « Celebrating Women in Mathematics » (qui a lieu tous les ans à l’initiative de l’Union mathématique internationale), nous avions organisé une table ronde sur le thème « Les mathématiques, des métiers pour toutes et tous ».

Pour l’occasion, quatre intervenant·es aux parcours et profils divers avaient été convié·es :

– Julia Budzinski, ancienne étudiante du Master IMSD, ingénieure biostatisticienne à Cybernano, chargée de cours à la FST ;
– Anthony Gerber-Roth, doctorant en mathématiques et membre de la commission parité ;
– Sandrine Lada, enseignante en mathématiques au lycée Chopin à Nancy ;
– Anne Gégout-Petit, directrice de l’IECL et enseignante-chercheuse en probabilités et statistique.


Le bilan de l’événement était très positif ; ce fut l’occasion de plusieurs échanges entre l’assistance et les intervenant·es sur les carrières de femmes dans les métiers des mathématiques, et de diverses questions associées (par exemple, au sujet de l’attrait des mathématiques pour les jeunes filles, des stéréotypes de genres, des difficultés d’insertion et d’évolution dans un milieu encore trop masculin…)

Ce même jour a eu lieu la deuxième édition du déjeuner des femmes de l’IECL, qui avait été interrompu pendant 3 ans à cause de la pandémie.
La commission souhaite essayer de pérenniser l’événement pour les années à venir.

2. Retour de Renata sur le marrainage organisé par les associations « Femme et mathématiques » et Animath ;

Renata nous a fait une petite présentation de son intervention en tant que « marraine » de deux élèves de collège et lycée. Dans l’année, plusieurs rencontres étaient organisées en visio-conférence entre les filleules et les marraines ; l’objectif pour les filleules était triple :
– encourager chaque filleule à poursuivre des études de mathématiques ou d’informatique si elle le souhaite et l’amener à avoir plus confiance en elle dans ces matières.
– l’aider dans ses choix d’orientation, sans les faire à sa place mais en l’accompagnant dans son questionnement.
– lui ouvrir des horizons et lui faire découvrir des parcours et des métiers auxquels elle n’aurait pas pensé.
(plus de renseignements sont disponibles sur la page « https://filles-et-maths.fr/devenez-marraine/ »)

3. Discussion sur les moyens d’action des commissions parité concernant les processus de recrutement/sélection ;

Suite aux discussions récentes ayant eu lieu au laboratoire concernant les comités de recrutement et des problèmes de parité qui leurs sont associés, nous nous proposons d’organiser un événement à l’IECL dans les prochains mois, qui sera l’occasion de susciter un débat sur les questions :
– des biais implicites ou explicites auxquels sont confrontés les candidat·es aux recrutement ;
– des critères d’évaluation des dossiers qui peuvent handicaper certains profils, notamment féminins.

La forme de l’événement reste encore à préciser ; nous en discuterons lors de réunions futures.


4. Faire remonter des propositions liées à la parité au moment des prochaines assises des maths (https://www.insmi.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/les-assises-des-mathematiques) ?

L’INSMI organisera un colloque du 14 au 16 novembre pour réfléchir à la place des mathématiques dans la société d’aujourd’hui. Beaucoup de thèmes y seront abordés, et notamment le déroulement des carrières des mathématicien·nes en France.

En principe, les questions de parité y seront étudiées par le groupe de travail « Évolution et attractivité des carrières en mathématiques ». La suggestion a été faite sur la liste du forum parité du CNRS de faire remonter des propositions de contributions à cet événement de la part de toutes les personnes s’intéressant aux questions de parité.

Réunion du 18/03/2022 (Compte-rendu rédigé par Pierre-Emmanuel Chaput)

 

1) 12 mai : journée “Celebrating Women in Mathematics”

La journée « Celebrating Women in Mathematics » est un événement mondial organisé tous les ans à l’initiative de l’Union Mathématique Internationale, durant lequel les initiatives de la part de tout·es les acteur·rices du monde mathématique sont encouragées.

A cette occasion, la commission parité souhaite organiser une table ronde avec des intervenant·es et des étudiants présentant les métiers de mathématiques sur la question de la parité en maths du primaire au lycée et enseignement supérieur. L’idée a été proposée d’enregistrer cette table ronde et de la diffuser sur YouTube; il faudrait toutefois veiller à ne pas ouvrir la porte à des personnes qui pourraient regarder et détourner un extrait de cette table ronde. Plusieurs intervenantes ont été proposées:
– Estelle Kollar (enseignante au lycée, et très active sur le réseau Tik-Tok où elle a plus de 300 000 followers) était mercredi 23 mars au lycée Stanislas ; Benoît est allé prendre contact à cette occasion
– On peut demander à des anciens étudiants du M2 IMSD de venir parler de leur métier, pour éviter de n’avoir que des enseignants ou chercheuses. Irène va demander à Pascal Moyal le contact d’une ancienne étudiante.
– On a proposé l’idée qu’Anne Gégout-Petit anime la table ronde.


2) Question du repyramidage

Pour rappel, la nouvelle Loi de Programmation de la Recherche prévoit de faire basculer 2000 MCF vers des postes PR de façon à s’approcher de l’objectif de 40% de PR et 60% de MCF. L’UL a récemment envoyé la liste des postes concernés par discipline (qui ne comprend aucun poste en sections 25 et 26 pour la première vague); Anne Gégout-Petit a discuté avec Pierre Mutzenhardt pour savoir à quoi s’attendre pour les vagues suivantes.
Il faut savoir que la proportion de femmes PR parmi les femmes enseignantes-chercheuses est très faible : 17% en section 25 et 21% en section 26 (ces statistiques ont été affichées dans la salle café de l’IECL de Nancy).

Il y a eu plusieurs appels pour que le ministère pousse les universités à faire en sorte que ces postes repyramidés soient plus attribués aux femmes qu’aux hommes.
L’idée est émise que le repyramidage pourrait se faire sur les hommes et sur les femmes indépendamment dans chaque section (i.e. tenter de s’approcher 40% de PR femmes et 40% de PR hommes), ce qui pourrait en outre donner un argument pour que plus de postes soient attribués dans les sections où les proportions ne sont pas paritaires.

Plusieurs questions/moyens d’action ont été discutées:
1. écrire à la personne VP égalité parité ou le VP ressources humaines ?
2. aller voir Anne et les autres commissions parité, de l’UL ou en maths (Demander au VP égalité parité si ds commissions parité existent).
3. écrire un texte reprenant ces questions et l’envoyer à la liste EDI (égalité diversité inclusion) de l’UL pour relayer les débats.


3) Discriminations de collègues étrangers ou étudiantes étrangères

Certains ont cru constater deux exemples récents de personnes victimes de discrimination raciale.
Savoir si cette question fait partie des attributions de la commission parité avait déjà été discuté, en vertu du fait que le mot « parité » pourrait référer aux différences autres que celles liées au genre; la réponse semble rester négative.

Réunion du 28 janvier 2022

(Compte-rendu rédigé par Alexandre Afgoustidis)

(1) Passage de témoin à Benoît Cadorel

Benoît Cadorel succède à Irène Marcovici pour animer la commission à partir de cette réunion. Merci à Irène !

(2) Bilan activités automne 2021

Nous évoquons les deux événements organisés par la commission à l’automne :

(a) L’affichage, dans l’espace devant la bibliothèque, des 5 panneaux issus du concours créatif de mai 2021 (le 29 novembre 2021).

– Cela semble avoir eu un certain succès auprès des étudiant·e·s (la promotion de prépa agreg était conviée). L’événement a été retranscrit sur le site de l’IECL : https://dev-iecl.univ-lorraine.fr/retour-sur-linauguration-de-lexposition-les-mathematiques-se-conjuguent-aussi-au-feminin/.

– À Metz, les panneaux n’ont pas encore été affichés : Muriel Legrand de l’UFR MIM avait donné son accord, mais les panneaux sont toujours dans le bureau d’Alexandre. Prévoir de reprendre contact.

(b) L’atelier de sensibilisation au harcèlement sexuel à destination des membres de l’IECL (le 7 décembre 2021):

– La pièce de théâtre a eu un certain succès : deux séances d’une heure ont eu lieu, chacune rassemblant une vingtaine de personnes. L’article relatant l’événement ainsi que le quizz sur le harcèlement se trouvent en ligne ici : https://dev-iecl.univ-lorraine.fr/retour-sur-latelier-de-sensibilisation-au-harcelement-sexuel/.

– Nous échangeons sur le déroulement des séances et sur ce qui s’est dit lors des discussions qui ont suivi. Plusieurs d’entre nous ont trouvé que l’exercice était plutôt réussi et que les échanges ont été utiles, notamment en suscitant des discussions entre membres de l’IECL sur ce qui se passe dans le milieu mathématique. Semble faire consensus l’idée qu’il aurait été bien d’avoir plus de temps pour les échanges, entre nous et avec les deux personnes ayant animé l’atelier. Cela s’est ressenti plus clairement lors de la séance du midi que lors de celle de l’après-midi, où les échanges étaient peut-être mieux structurés. Reste la question, que l’atelier n’a pas vraiment permis d’aborder, de savoir comment identifier à l’IECL d’éventuelles situations relevant du harcèlement sexuel, comment faire en sorte que les personnes ayant connaissance d’une telle situation (ou directement concernées) puissent en parler dans de bonnes conditions, etc.

– Nous évoquons l’idée de solliciter un retour sur ces deux séances au-delà des membres de la commission parité. Faut-il s’adresser aux inscrit·e·s ? Au conseil de labo ? Au-delà ?

– Pour l’avenir, faut-il prévoir d’organiser un événement régulier, par exemple une fois par an en sollicitant une intervention de membres ‘internes’ de l’Université de Lorraine ? Ce serait moins convivial que la pièce de théâtre, mais permettrait que le laboratoire ait régulièrement l’occasion d’évoquer ces questions de façon assez concrète.

(3) Discussion sur l’éventualité d’un congé maternité pendant la thèse

Sur une suggestion de Jean-Rodolphe Roche, nous discutons de ce qu’il est possible de faire pour aménager le déroulement de la thèse d’une étudiante lorsqu’une naissance a lieu pendant la thèse, ou lorsqu’elle élève seule un enfant.

– Seule chose prévue légalement : une prolongation de 4 mois est de droit en cas de congé maternité, mais même pour ces 4 mois, faire une demande est nécessaire (encore faut-il que l’information soit donnée aux doctorantes !).

– Faut-il envisager de prévoir explicitement que cette situation donne une forme de priorité lors de l’attribution de contrats d’ATER ? Dans ce cas faut-il soumettre l’idée à nos instances ?

(Nous évoquons tout de même l’éventualité de réfléchir, avec toute la prudence nécessaire, au cas d’une thèse qui aurait `mal démarré’ et pour laquelle la question d’une interruption se serait posée indépendamment de la question familiale.).


(4) Organisation éventuelle d’événements le 8 mars ou le 12 mai

– Pour le 8 mars, l’organisation d’un repas des mathématiciennes de l’IECL semble compromise par la situation sanitaire. Faut-il réfléchir organiser quelque chose en ce sens pour le 12 mai ?

– Si on souhaite tout de même faire quelque chose le 8 mars, il pourrait être bien d’installer les portraits de mathématiciennes (réalisés une année antérieure) dans le hall au rez-de-chaussée du bâtiment de Nancy.

– Par ailleurs, nous évoquons l’idée d’organiser un événement à destination des étudiantes à Nancy pour le 12 mai. Il y avait eu un événement à Metz une année antérieure, nos collègues auraient sûrement de très bons conseils pour Nancy. Par ailleurs, lors d’une réunion précédente, nous avions parlé d’organiser dans ce cadre une table ronde avec un·e ou plusieurs intervenant·es. Pour l’instant, nous n’avons pas encore contacté nos éventuel·les invité·es.

 

Compte-rendu rédigé par Benoît Cadorel.

13 personnes participent à la réunion.

Points à l’ordre du jour :

1) Point sur l’organisation de l’atelier théâtre « Harcèlement sexuel » qui aura lieu le 7 décembre à Nancy.

Irène a prévu un rendez-vous téléphonique avec l’intervenante principale le lundi 22 novembre. Ce sera l’occasion de lui faire part de quelques remarques ou interrogations de la commission : on a notamment soulevé la question de l’adéquation du spectacle au milieu de l’enseignement et de la recherche, qui peut être assez différent du monde de l’entreprise. Certains membres de la commission font toutefois remarquer que certains aspects du spectacle, a priori plutôt éloignés du fonctionnement d’un laboratoire de recherche, peuvent malgré tout se révéler intéressants pour certaines membres du laboratoire, par exemple pour les personnels BIATSS. Irène pourra aussi demander si la question du harcèlement en général sera aussi abordée, et non seulement le harcèlement sexuel.

Irène fera prochainement un point sur les inscriptions avec Marie-Sophie, avant de faire éventuellement une relance au niveau du laboratoire. Si le nombre d’inscrit·e·s n’est pas suffisant, on pourra peut-être inviter quelques étudiant·e·s (par exemple la prépa-agreg).

Le budget de la commission a maintenant été intégralement dépensé (une rallonge a été obtenue au niveau du laboratoire pour financer le déplacement des comédien·ne·s).

2) Les affiches du concours organisé l’an dernier ont été imprimées sur des panneaux rigides en PVC (5 pour Nancy, 5 pour Metz).

A Nancy, il faudra les installer du côté de la bibliothèque avant leur inauguration du 29/11 entre 13h et 14h. Sara et Benoît se chargeront des détails de l’organisation (il faudra notamment voir avec le département, qui pourra financer un pot convivial). Pour l’instant, il est prévu qu’au moins la prépa-agreg soit invitée pour l’inauguration. Marie-Sophie pourra faire une affiche pour annoncer l’événement. Nous pourrons aussi en profiter pour annoncer le transfert des livres de la commission parité à la bibliothèque.

A Metz, les affiches seront installées dans le hall de l’UFR. Muriel Legrand, responsable administrative de l’UFR, a donné son accord.

3) Proposition de rencontre avec Estelle Kollar alias Wonderwomath.

E. Kollar est une enseignante en mathématiques, très active sur TikTok sous le pseudonyme de Wonderwomath (sa chaîne rassemble environ 300 000 abonné·e·s).

On a proposé l’idée d’organiser une table ronde avec elle à l’occasion de la prochaine journée internationale des femmes en mathématiques (le 12 mai prochain), éventuellement avec d’autres invité·e·s, par exemple pour échanger sur son ressenti concernant la transmission des mathématiques aux jeunes filles dans son collège. Sa notoriété sur TikTok pourrait nous permettre de toucher un public assez large.

Pour l’instant, nous n’avons pas encore essayé de contacter E. Kollar.

Autres points discutés durant la réunion :

*) Anthony Gerber-Roth nous a fait un bref retour sur la conférence « Vocations mathématiques féminines : parcours de combattante », qui présentait les vies et parcours mathématiques d’Émilie du Châtelet, Sophie Germain et Emmy Noether.

*) Le projet d’Isabelle Dubois d’inviter Catherine Dufour est pour le moment au point mort.

*) Projet de Louna Cecchet (étudiante en M2 MEEF et enseignante à mi-temps en classe de 6ème, lauréate du concours créatif organisé par la commission parité l’an dernier).

Louna souhaiterait mettre en place une initiative sur la parité hommes/femmes dans sa classe de 6ème. Elle a déjà prévu de faire réaliser à ses élèves une série de 8 exposés sur des femmes scientifiques, et elle souhaiterait faire intervenir à cette occasion plusieurs mathématiciennes de l’IECL dans sa classe. Ce serait pour nous aussi un moyen de faire parler de l’existence des commissions parité à un plus large public. Violeta et Angela sont d’accord pour intervenir dans sa classe à Metz le 26 novembre.

*) Nous avons été contacté·e·s par le comité égalité de Toulouse qui souhaiterait échanger avec nous sur nos pratiques. Nous n’avons pas encore prévu de rencontre officielle, mais si des membres de notre commission ont à un moment l’occasion de se rendre à Toulouse, cela pourrait être une bonne occasion pour un premier contact.

*) Irène renouvelle son appel à volontaires pour le renouvellement de la coordination de la commission.  

Compte-rendu rédigé par Benoît Cadorel.
 
11 personnes participent à la réunion.
 
0) Début de réunion : mention du départ de Coralie Fritsch et de Pascal Moyal, arrivée de Benoît Cadorel et d’Anthony Gerber-Roth.
 
1) Question de l’écriture inclusive pour le rapport HCERES.
 
La question est de savoir quelles recommandations la commission pourrait faire concernant la rédaction du rapport. On s’accorde pour dire qu’il faudrait tenter de génériser le plus possible les phrases dans le corps du texte (sans nécessairement utiliser le point médian, par exemple en employant les formulations longues « Maîtres de conférences » et « Maîtresses de conférences »); on pourra par exemple utiliser le point médian dans les parties plus « techniques » (tableaux, graphiques, etc.) où la concision est plus essentielle.
 
On insiste sur l’importance des formulations inclusives dans les parties du rapport destinées à être plus largement diffusées (notamment dans l’introduction et la conclusion).
 
Il est par ailleurs prévu que le rapport comporte un paragraphe mentionnant les activités de la commission parité.     
 
2) Organisation d’un événement pour sensibiliser aux questions de harcèlement.
 
Un tel événement avait déjà été organisé il y a quelque temps auprès des doctorant·e·s.
 
Irène propose cette fois-ci d’organiser un tel événement plus directement destiné à tous les membres du laboratoire, en faisant venir des intervenants pour mettre en scène des situations de harcèlement par le biais de petites scènes de théâtre (un tel événement avait déjà été organisé à l’INRIA il y a 2 ou 3 ans).
 
4 problèmes principaux sont discutés :
– la question du budget: celle-ci ne parait pas problématique: le cachet serait de 2500€, auquel il faudrait ajouter 2 aller-retours Nancy-Paris. Il reste 3200€ de budget à la commission. Il faudra dans tous les cas engager la somme avant décembre, mais cela ne devrait pas poser de problème pour programmer l’événement jusqu’en février; 
– Le problème du format: quelques membres défendent l’idée que la mise en scène théâtrale pourrait permettre de véhiculer un message de façon plus impactante qu’un discours plus académique. On fait remarquer qu’au sein d’un laboratoire, un tel discours serait peut-être au contraire mieux perçu. Irène indique que l’intervention à l’INRIA était plutôt mixte entre ces deux formats.
– L’affluence semble être le problème principal: plusieurs options sont envisagées pour garantir qu’un nombre suffisant de personnes assisteront à l’événement:
                    — organiser un événement convivial (pot),
                    — convier tous les personnels ou membres du laboratoire (y compris les personnels BIATSS) ainsi que les étudiant·e·s en voie de professionnalisation (étudiant·e·s en M2 ou prépa agreg),
                    — organiser l’événement conjointement avec d’autres laboratoires pour augmenter la taille du public cible.
On pense à mettre en place des inscriptions pour pouvoir réserver une salle en fonction de l’audience finale.
Les membres de la commission sont invités à sonder informellement leurs collègues pour déterminer qui serait potentiellement intéressé par un tel événement.
– Le problème du déplacement pour les Messin·ne·s: si l’événement est organisé à Nancy, il ne sera sans doute pas évident pour tout le monde de s’y rendre. Organiser l’événement en double risque toutefois d’augmenter les coûts.
 
On mentionne la possibilité de s’associer au Cha-U (cellule non-institutionnelle de soutien et de défense des personnes harcelées au sein de l’UL) pour l’organisation ; celui-ci n’a toutefois pas encore d’existence officielle.    
 
3) Organisation d’un événement à Metz autour des livres de Catherine Dufour.
 
Isabelle Dubois va recontacter prochainement C. Dufour pour s’occuper des détails de l’organisation. Le budget ne devrait pas être considéré comme un frein (on peut envisager 500€ pour un aller-retour en train et un buffet).
 
Un exemplaire de chacun des deux livres de Catherine Dufour a été commandé pour Nancy et pour Metz. Les bibliothécaires seraient intéressées pour organiser un événement, conjointement avec une présentation des bibliothèques.
 
4) Réflexion sur la succession d’Irène à la tête de la commission.
 
3 missions pour l’organisateur·rice:
        – organisation régulière des réunions (toutes les 6 à 8 semaines),
        – s’assurer qu’un compte-rendu est effectivement écrit,
        – faire le lien avec la direction du laboratoire.
 
Irène est d’accord pour continuer à s’occuper de la page web de la commission.
Il serait apprécié qu’un homme prenne la tête de la commission (pour montrer que les hommes sont aussi concernés par les questions de parité, et pour dégager les femmes de la commission des responsabilités qui leurs sont plus souvent attribuées qu’aux hommes).
 
5) Divers.
 
– Devis sur l’impression des affiches gagnantes du concours du printemps dernier sur des plaques en PVC (100€).
Des affiches seront imprimées pour Metz et Nancy; Alexandre est d’accord pour transporter les affiches à Metz.
On propose l’idée d’organiser un événement convivial pour l’installation des affiches, auquel les étudiant·e·s pourraient prendre part.
    
Pour les prochaines sessions du concours, on pourrait viser un public de lycéen·ne·s. Irène indique qu’il faudrait alors faire les choses plus formellement, en déposant notamment de vrais statuts pour le concours. Il faudrait aussi aborder un sujet différent. On mentionne l’idée d’une collaboration avec Maths-en-Jeans qui pourrait être envisagée.
 
– Les livres de la commission se trouvant actuellement dans le bureau d’Irène seront bientôt transférés à la bibliothèque. Quelques exemplaires sont réservés pour Metz.

0) Bienvenue à Alexandre Afgoustidis qui rejoint la commission parité.

1) Irène commence par présenter un bilan du concours créatif et par décrire les réalisations. C’est plutôt un succès : même si le nombre de réalisations reçues était limité, les contributions étaient très bien.

L’idée est évoquée d’organiser le prochain concours à plus large échelle, par exemple pour inclure un public de collégien·ne·s et lycéen·ne·s. Dans cette hypothèse, il faudrait voir s’il faut passer par le rectorat ou l’inspection académique pour diffuser l’information. Et il faudrait probablement un règlement du concours un peu plus formalisé, à discuter éventuellement avec les affaires juridiques.

On remarque qu’au collège/lycée, il est possible que la problématique de parité en mathématiques ne soit pas bien comprise : en particulier, il y a une majorité de femmes dans le corps enseignant de maths. L’avis général semble être que c’est effectivement plus compliqué de comprendre de quoi il est question, en particulier pour les plus jeunes (6ème, 5ème). On ne tranche pas aujourd’hui.

2) On aborde ensuite la question des comités de sélection. Une charte parité avait été adoptée par le conseil de l’IECL ; cette année, l’envoi aux comités de sélection a tardé. L’université de Lorraine envoie désormais aux comités une charte semblable et une fiche informative (annexe 9) à compléter en renseignant les statistiques parité à chaque étape du concours. Cependant, l’idée de continuer à diffuser la « charte » et une vidéo de sensibilisation fait consensus.

Une discussion libre s’engage sur les pratiques des comités de sélection : questions posées aux candidat·e·s, prise en compte des interruptions de carrière, etc.

3) Nous évoquons le prochain conseil de laboratoire, où Irène doit présenter un bref point sur les activités de la commission. L’idée de prévoir plus formellement un moment pour le rappel de la « charte » aux comités de sélection (pour ne pas oublier !) est évoquée. Une discussion a lieu sur l’opportunité de réfléchir à l’impact de la pandémie, et de savoir s’il est possible de sensibiliser les diverses commissions d’évaluation au fait qu’il n’est pas neutre en termes de genre, même si bien sûr les situations individuelles varient énormément.

4) Projets à venir : ils pourraient inclure l’organisation de tables rondes ou d’interventions de sensibilisation, au moment de journées de rentrée (du labo ou autre). Mais nous ne faisons pas de plans plus précis à ce stade.

CR rédigé par Renata.

(1) Zoubida Mghazli, Professeure de mathématiques à Kenitra (Maroc) et intéressée par les activités de la commission parité, a été invitée pour  assister à la réunion. Elle a étudié les  mathématiques en France, ensuite au Canada (PhD).  Depuis 7-8 ans elle est ambassadrice auprès de l’Union Internationale des Femmes en Mathématiques. Elle nous fait part du fait que peu de femmes étudient les mathématiques au Maroc (notamment au niveau doctorat : 30% de femmes), et dans son université, pratiquement aucune n’occupe des fonctions de responsabilité (p.ex. aucune femme responsable de laboratoire  dans  les 10 laboratoires de son université). Elle est intéressée par la mise en place de projets en lien avec l’égalité des chances (en collaboration avec le CNRS et/ou projets européens du type Erasmus+).

(2) Organisation d’un concours à destination des étudiant·e·s de l’UL sur le thème de la parité en mathématiques.  Lots : 8 bons FNAC de 50 euros + quelques livres.

Les  informations concernant le concours  seront publiées dans un numéro du mois de mars de Fact’UL.

Une affiche a été préparée par Marie-Sophie NOURDIN (chargée de communication  IECL), en collaboration avec Irène et Régine. L’affiche sera envoyée (entre autres) aux étudiants en mathématiques de Metz et de Nancy, le 8 mars, afin d’annoncer le concours. Les réalisations seraient à envoyer pour le 5 mai, et une sélection des réalisations sera publiée sur le site de l’IECL autour du  12 mai, journée internationale “Celebrating Women in Mathematics”.

(3) Actions à mettre en place.

1. Sondage auprès des étudiant·e·s  pour mieux comprendre leurs choix d’orientation.

2. Organisation d’une journée semblable à celle organisée le 9 décembre 2019 à Metz, à l’attention des étudiant·e·s  en mathématiques de L2 et L3,  afin de les  informer sur les chiffres de la parité en mathématiques et de leur présenter le parcours d’études et de recherche d’une femme mathématicienne (quand les conditions sanitaire le permettront).

(4) Divers.

1. Le lien vers la page web de la commission changera à partir de la deuxième semaine du mois de mars 2021 et Irène pourra mettre à jour la page directement.

2. À l’invitation d’Anne Gégout-Petit (directrice de l’IECL), Irène présentera les activités de la commission parité lors d’un prochain conseil de laboratoire.

3. Question soulevée par un collègue concernant la soutenance d’une HDR : l’UL exige la présence d’une femme parmi les rapporteurs ?! Ceci est  à éclaircir lors de la prochaine réunion ; en effet, nous ne disposons pas de tous les éléments.

CR rédigé par Irène.

1. Organisation d’un concours à destination des étudiant·e·s de l’UL sur le thème de la parité en mathématiques. On a les lots (8 bons FNAC de 50 euros + quelques livres), reste à préciser les modalités du concours !

– Public visé

Comme ce concours est une grande première pour nous, il nous semble plus raisonnable de ne l’ouvrir qu’aux étudiant·e·s de l’UL (et donc pas aux membres du personnel de l’UL, ni aux extérieurs). Par contre, on souhaite l’ouvrir à tous les étudiants de l’UL et pas seulement aux étudiants de maths : le thème pourrait intéresser plus largement par exemple des étudiant·e·s qui se destinent aux métiers de l’enseignement, des étudiant·e·s de sociologie, ou des étudiants ayant un talent particulier (dessin, vidéo…). Cette ouverture à tous les étudiant·e·s de l’UL a aussi le mérite de justifier une communication sur le concours dans Factuel et dans les réseaux sociaux de l’UL.

– Consignes pour le concours

On souhaite accepter des réalisations assez larges pour ce concours, la consigne serait de proposer une action / une affiche / un dessin / une vidéo / une expo / un exposé / un article / une page d’info pour la page du département… à destination des étudiants en maths / des élèves de primaire, collège, lycée / du grand public… On doit encore réfléchir un peu à la formulation du thème du concours, autour de la parité/mixité en mathématiques (et en sciences).

– Date limite

Les réalisations seraient à envoyer pour le 12 mai, journée internationale “Celebrating Women in Mathematics”. Ou une autre possibilité serait de donner le 30 avril comme date limite, de manière à sélectionner les meilleures réalisations pour les afficher / diffuser le 12 mai.

Pourquoi un tel concours ?

On pourrait penser que ce n’est pas le bon moment, car les étudiant·e·s sont déjà bien occupé·e·s avec leurs cours, et dans une situation pas toujours facile avec les enseignements à distance, etc. On pense au contraire que c’est une manière de plus de communiquer avec elles/eux en cette période un peu compliquée, et que c’est toujours bon à prendre, puisqu’on ne peut pas organiser d’événements en “présentiel”. Par ailleurs, cela pourra changer un peu les idées à celles et ceux qui souhaiteront participer, et être l’occasion de valoriser leurs talents.

2. L’Insmi nous demande de remplir un petit questionnaire pour le 15 janvier.

“Les réponses aux questions relatives au mode de fonctionnement et aux actions réalisées seront partagées avec la communauté dans le but de favoriser la circulation des bonnes idées. Les questions relatives aux projets et aux freins seront utiles à l’Insmi et au CNRS pour avancer dans sa réflexion sur le thème parité/égalité.”

La commission parité de l’IECL n’a pas l’impression d’avoir rencontré des freins : on dispose d’un budget conséquent, et d’un réel soutien de la part de la direction de l’IECL. Le principal frein a été le confinement, qui nous a empêché de mener à bien les activités souhaitées…

3. Nous avons reçu récemment un appel à projet de l’Insmi rédigé au féminin générique. Petit tour de table pour connaître ce que les membres de la commission parité en ont pensé (quelle a été votre réaction en lisant cet appel à projet ? estimez-vous que c’est une bonne stratégie pour faire évoluer les mentalités ?).

La formulation de l’appel à projet est volontairement provocatrice, et peut mettre mal à l’aise. Cependant, pour une fois, elle a le mérite de faire ressentir aux hommes ce que les femmes ont dû intégrer depuis toutes petites, et dont elles n’ont pas toujours pleinement conscience non plus, à savoir : se sentir assimilées dans des mots 100% masculins. Comme en plus, les femmes sont peu nombreuses dans les métiers scientifiques, il n’y a souvent pas grand chose pour rappeler leur présence… De temps en temps, cela fait donc du bien d’être un peu bousculé, pour sortir de nos ornières, et pour cela, c’était bien que l’Insmi aille au-delà d’une simple écriture inclusive pour cet appel à projet. Certaines femmes expriment aussi le fait qu’elles se sentent davantage concernées en lisant un tel texte. Bien sûr, il ne faudrait pas non plus que les hommes se sentent exclus, ni entrer dans une logique de confrontation femmes/hommes.

Une suggestion est faite d’utiliser une fois par semaine (ou par mois…) l’écriture au féminin générique à l’IECL. L’idée est écartée, mais par contre, nous suggérons que la newsletter de l’IECL soit écrite de temps en temps (une fois sur deux ?) au féminin générique, et nous sommes favorables aussi à ce que les messages de la direction de l’IECL soient écrits de temps en temps au féminin générique. Notre sentiment est en effet qu’il n’est pas évident d’imposer à tout le monde de faire du féminin générique (cela risque au contraire d’entraîner des crispations), mais que cela pourrait être bien que certains messages institutionnels soient écrits au féminin générique. Même si cela peut sembler avoir une portée uniquement symbolique, la langue contribue à façonner notre pensée, et nous estimons que ce type d’actions peut aussi être un levier pour contribuer à faire évoluer les choses.

4. Points divers : Irène a acheté quelques livres supplémentaires pour la commission, dont l’album « Crocodiles », qu’elle pourra faire circuler dès que les conditions le permettront…

CR rédigé par Régine Marchand.

Pas d’ordre du jour précis, première réunion depuis le confinement.

Organisation pratique de la commission :

  • On reste sur une réunion par mois environ, en visio entre Nancy et Metz
  • Suite à des départs en juin, il n’y a plus de non-permanent·e·s à la commission parité (doctorant·e, post-doctorant·e, ATER). Nous allons lancer un appel.
  • Rappel : toute personne intéressée par le sujet peut nous rejoindre.

Point l’intervention sur le harcèlement pendant la réunion de rentrée des doctorants de l’IECL.

  • Irène avait fait appel à Pascal Tisserant (enseignant-chercheur en psychologie sociale, vice-président délégué à l’égalité et à la diversité) et à Isaac Tchara (chargé de projets EDI : égalité, diversité, inclusion) pour qu’ils fassent une intervention sur la prévention du harcèlement. Irène, Coralie et Régine étaient présentes.
  • Présentation rapide en trois temps : les définitions (harcèlement moral, harcèlement sexuel, agression sexuelle), un QCM ludique présentant des situations dont on doit déterminer si elles relèvent du harcèlement ou non, présentation du dispositif de lutte contre le harcèlement sexuel et les discriminations de l’UL. Lien: https://www.univ-lorraine.fr/lutte-contre-le-harcelement-sexuel
  • Axe de présentation intéressant : chacun peut être témoin, victime ou auteur. C’est particulièrement vrai pour les doctorant·e·s qui sont à la fois dans une relation asymétrique avec leur encadrant et avec leurs étudiant·e·s s’ils enseignent. Importance de l’information et de la formation.

Informations/prévention contre le harcèlement auprès des étudiants en maths :

On pourrait proposer aux responsables d’années d’en parler aux étudiant·e·s lors des réunions de rentrée.

Discussion sur le groupe de travail pour la prévention du harcèlement moral des doctorant·e·s (au niveau de l’UL).

Pascal Tisserant nous a sollicités, Régine y participe.
Objectif : mettre en place rapidement des dispositifs efficaces (prévention, détection, action).

Exemples envisagés :

  • mieux utiliser les comités de suivi de thèse,
  • formation aux directeurs/trices d’Ecole Doctorale, d’Unités de recherche (pour les UMR, c’est le CNRS qui nomme), pour les doctorants (journée de rentrée, ADUM), pour les personnes demandant une ACT…

Questionnements de la commission :

  • est-ce vraiment une thématique pour la commission parité, ou est-ce plus large ?
  • il faudrait des interventions à ce sujet pour les journées de l’IECL
  • regarder le catalogue des formations et participer ?

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, 25 novembre:

https://www.un.org/fr/events/endviolenceday/

La mission EDI aimerait bien que des actions soient menées ce jour là ; nous nous interrogeons sur la pertinence d’organiser quelque chose au labo de mathématique. Sans oublier qu’il est pratiquement impossible d’organiser un événement en présentiel en ce moment.

  • Irène avait vu un théâtre-forum au Loria sur le sujet, ce serait bien d’en faire une à l’IECL : on attend des jours meilleurs pour organiser ça.
  • Pascal Tisserant nous a parlé d’une exposition sur le projet Crocodiles (histoires de harcèlement et de sexisme ordinaire mises en BD), qu’on pourrait emprunter et installer au labo : https://projetcrocodiles.tumblr.com/

On n’a pas conclu.

Point financier: Il reste pas mal d’argent.

Irène a commencé à constituer une bibliothèque de livres en lien avec la parité, que chacun·e peut emprunter. De nouvelles suggestions d’achat sont bienvenues !

Une seule nouvelle doctorante cette année. La commission parité se propose de faire un petit bilan parité au niveau du labo.

CR rédigé par C. Fritsch.

Présents: Renata Bunoiu, Pierre-Emmanuel Chaput, Philippe Chassaing, Rémi Come, Eloise Comte, Coralie Fritsch, Olivier Garet, Françoise Geandier, Imen Jbily, Irène Marcovici, Renaud Marty, Jean-Marc Sac-Epée.
Invitée: Violeta Petkova.

Présentation de Violeta Petkova sur la confiance en soi:

Présentation de quelques expériences réalisées

  • Étude à l’université de Washington:
    On a demandé aux étudiantes et étudiants en mathématiques les moyennes qu’ils pensaient avoir obtenues.
    Les étudiantes ont très largement sous-estimé leurs résultats alors que les garçons les ont légèrement sous-estimés.
  • Sondage auprès des cadres de Hewlett-Packard:
    On a demandé aux personnes sondées le pourcentage de compétences et qualités requises pour un poste qu’il fallait avoir pour postuler.
    Les femmes ont répondu 100%, les hommes ont répondu 60%.
  • Enquête auprès d’étudiants en doctorat de mathématiques à l’université de Cornell:
    La question “En cas d’échec à un examen, comment expliquez-vous vos résultats?” leur a été posée.
    Réponses majoritaires des femmes: “je ne suis pas assez douée”.
    Réponses majoritaires des hommes: “Le cours est trop dur”.
  • Expérience menée à l’université de Milan:
    Un panel a passé un test: 80% des réponses des hommes et 80% des réponses des femmes étaient correctes.
    Un panel de même niveau a passé ce test, mais les étudiants devaient indiquer pour chaque réponse s’ils étaient certains de leurs résultats: 95% des réponses des hommes et 75% des réponses des femmes étaient correctes.
  • Expérience menée à l’université de Harvard:
    On a fait passer un test difficile à des étudiantes de très bon niveau: 49% de réussite
    On a fait passer ce même test difficile à des étudiantes de très bon niveau auxquelles on a rappelé les préjugés sur le niveau des femmes en maths: 43% de réussite.

Le fait que les femmes ont moins confiance en elles que les hommes pourrait être dû à l’éducation familiale, aux préjugés de la société ou encore au poids de l’histoire des femmes.
Quelques solutions à envisager: prise de conscience de la problématique, dépassement des préjugés, travail sur soi…

Discussion suite à la présentation de Violeta:

Quelques disparités hommes/femmes:

  • L’ambition peut être perçue de manière négative pour certaines femmes alors qu’elle est en général perçue positivement chez les hommes.
  • Les femmes attachent plus d’importance au fait d’être appréciées alors que les hommes attachent plus d’importance au fait d’être respectés.
  • Les femmes attachent beaucoup d’importance à la compétence alors que les hommes pensent qu’elle s’acquière sur le terrain ou que l’on peut déléguer aux collaborateurs.
  • Dès l’enfance, les hommes et les femmes ne sont pas traités de la même façon. En particulier, les rayons des jouets pour les garçons et les filles sont bien souvent séparés avec de nettes différences:
    • Rayon des jouets femmes: rose avec des mots comme “princesse”
    • Rayon des jouets hommes: bleu avec des mots comme “héros”

Les filles sont-elles plus timides? On remarque notamment qu’elles répondent moins aux questions (en cours par exemple). Les hommes osent plus que les femmes (ex: un homme osera un développement qu’il sait être faux dans une copie; une femme aura tendance à ne pas répondre à la question posée si elle ne sais pas y répondre).

On voit souvent des messages à destination des femmes pour éviter l’auto-censure:

  • lettre du CNRS : “Les femmes: ne vous auto-censurez pas”.
  • indication sur les fiches de postes: “les candidatures des femmes seront étudiées avec une grande attention”.

Ce n’est pas de la discrimination positive, mais ces messages peuvent alimenter les clichés sur les femmes.

Propositions d’évènements à organiser:

  • Les expériences présentées par Violeta pourraient être faites sur nos étudiants (prédiction des notes; % de compétence à avoir pour un poste, à quel % pensent-ils être prêt pour un doctorat)
  • Si un autre colloque est organisé: Violeta propose de faire une intervention sur la confiance en soi pour lancer un débat avec les étudiants.
  • On propose de faire venir une troupe qui a participé à un évènement sur le harcèlement sexuel au Loria: pièce de 15min (une femme est confrontée à du sexisme ambiant et à un vrai harcèlement d’un supérieur) + discussion.
  • Lors de la prochaine journée de rentrée IECL: Irène propose de faire 15min de prévention sur le harcèlement, rappel de la loi et des ressources.
  • Un déjeuner des femmes de l’IECL (le lundi 9 mars ou vendredi 13 mars) est prévu.
  • On envisage d’organiser un café/ goûter avec les étudiants et de faire venir 2-3 personnes du monde de la cherche et de l’ingénierie pour qu’elles présentent leurs parcours.

Informations diverses:

  • Les étudiants de L3 à Metz sont intéressés par une suite de l’évènement qui a été organisé le 9 décembre.
  • Éloïse participe à un évènement au Loria la semaine prochaine à destination de 80 lycéen(ne)s pour leur présenter son parcours. Elle nous fera un retour.
  • Une commission parité est en train d’être créée au Loria. Il serait bien d’échanger avec eux.

CR rédigé par P.E. Chaput.

Présents : 6 femmes et 7 hommes, ainsi que deux stagiaires de troisième à Metz (remarque : féminisation aléatoire du compte-rendu)

1. Retour sur des événements organisés par la commission

27 novembre, Nancy, Amphi 4 : 80 à 100 personnes dont une dizaine de collègues de l’IECL.

Pièce de théâtre mettant en scène Alice qui se pose des questions sur son orientation et est confrontée à un condensé de stéréotypes, durée 40 mn, puis phase d’échanges où le public peut intervenir pour modifier le scénario. Echanges intéressant, une certaines maturité a été observée chez les étudiantes.

Clémence Perronnet (MCF à l’université catholique de Bretagne) a fait un exposé sur le genre.

Dîner sympathique le soir.

9 décembre, Metz : 24 participants.

Au cours d’un exposé, Angela Pasquale a donné des chiffres sur la parité, Chakib Bennis a donné les chiffres de parité pour les étudiants du département. Coralie Fritsch a présenté son parcours d’études et de recherche.

Dans la boîte à idées (on a distribué des papiers vierges aux étudiantes), certains étudiants écrivent qu’ils aimeraient approfondir certaines questions, comme l’éducation genrée et les différences de rémunération à l’embauche. Les papiers glissés dans la boîte étaient bien détaillés. Demande pour un prochain événement, étudiantes intéressées.

Organiser un café ou un goûter pour les L2 et / ou L3 à Nancy ? le 9 mars (le 8 mars est un dimanche) ?

2. Réflexion sur le harcèlement sexuel

Harcèlement sexuel. Rapport hommes enseignant / femmes étudiantes.

Des questions sont évoquées sur les relations entre un directeur de thèse homme et son étudiante en thèse (exemple : peut-il l’inviter à dîner ?).

L’idée est lancée d’organiser une intervention sur le harcèlement (définition du harcèlement, ce que dit la loi) à destination des collègues intéressées.

Distribuer un document officiel lors des réunions de rentrée, voir avec Frédéric Robert pour développer des actions de prévention.

3. Points divers

Des livres ont été achetés par Irène avec l’argent de la commission. Possibilité de les emprunter auprès d’Irène.

Ce serait le bon moment pour envoyer la petite video concernant les biais d’évaluation des candidatures dans les comités de sélection aux présidentes des comités de sélection. Irène s’en charge.

CR rédigé par Julien Maubon.

1. Points divers

  • finalisation de l’organisation de la journée du 27/11, enseignement des mathématiques et questions de genre

Le département de maths finance le goûter, la commission parité finance les interventions. Les comédiens arrivent à la gare à 11h44, rdv à 12h15 arrêt de tram Callot pour les accueillir et déjeuner avec eux. Dîner en ville avec Clémence Perronnet, penser à s’inscrire Les étudiant.e.s de L3 sont libéré.e.s. Continuer à faire de la pub.

  • évènement avec les étudiant.e.s de L3 à Metz le 9 décembre de 10h45 à 12h

Est prévu : une présentation de la situation sur la parité en maths en France (par Angela et Renata ?), puis de donner des chiffres sur Metz, enfin Coralie présentera son parcours, son sujet de thèse.

  • Description des objectifs de la commission parité à ajouter sur la page web ?

On pourrait s’inspirer de la page de la commission de l’IMJ qui se fixe deux missions principales, une mission d’observation et d’alerte et une mission de sensibilisation.

  • remarques sur la proportion d’oratrices dans les évènements organisés par l’IECL

    • pas d’oratrice à la journée Elie Cartan malgré 2 tentatives de Pascal Moyal
    • 1 seule oratrice (Irène) à la journée nouveaux membres de l’iecl (pour présenter la commission parité) : pas de femme recrutée cette année
    • 1 oratrice au dernier colloquium
  • Panorama de la parité dans d’autres pays

Est-ce qu’on essaie de faire ça ? Où trouver les infos ?

  • Bourses de master réservées aux femmes

Est-ce pertinent ? A quel niveau faut-il essayer d’obtenir ceci : IECL ? Pôle ?

Une discussion s’engage sur la raison du moindre nombre de femmes aux différents niveaux. En L3 (à Nancy) il y a 25 femmes et 50 hommes. Il est proposé de profiter de la réunion du 9/12 à Metz pour demander aux étudiant.e.s ce qu’ils veulent faire plus tard, s’il savent ce qu’est une thèse, etc. La question d’un mentorat pour les étudiantes en L2 est discutée.

2. Discussion sur la menace du stéréotype, autour de la vidéo de la conférence d’Isabelle Régnier

Initialement cala a été étudié pour des stéréotypes de race aux USA.

tentative de description : dans certaines situations (par ex. examen de maths), les membres d’une population A (par ex. les femmes) vont être distraits/stressés par des pensées/sentiments/impressions parasites concernant leur compétence (supposée insuffisante, c’est le stéréotype) vis-à-vis de la situation en question. Cette distraction ou ce stress va effectivement les empêcher de se consacrer pleinement/sereinement à la situation, et va causer des écarts de performance par rapport à d’autres populations.

Comment désactiver ce type de réactions ? il semblerait que certaines phrases introductives du type : “ce type d’exercices est aussi bien réussi par la population A que par la population B” permettent de désactiver en partie le phénomène.

L’écrit est plus pénalisant pour les femmes que l’oral. Quelqu’un fait remarquer qu’on ne s’interroge pas sur la façon dont nos sujets d’examen sont rédigés, et qu’il y aurait peut-être des rédactions qui activeraient moins cette menace du stéréotype.

CR rédigé par P.E. Chaput.

1. Changer le jour pour la réunion ?

Sondage avec les présents ; un doodle sera envoyé par Irène pour les autres.

2. Point sur la composition de la commission.

Jérémy Mougel quitte la commission, deux personnes vont être contactées par Irène pour savoir si elles poursuivent.
Un appel pour avoir des BIATSS dans la commission va être lancé par Irène lors de la journée de rentrée.
Nous souhaitons aussi encourager les doctorant-e-s.

3. Journée du 18 octobre.

Irène a préparé des slides pour son intervention pendant la journée de rentrée. On discute de ces slides.
Comme certains points font débat (notamment répartition des temps de parole, mobilité), il faudrait veiller à garder du temps le 18 pour en parler avec les collègues. Concernant la répartition des temps de parole, la commission a l’impression que les choses ont peu évolué. A noter cependant qu’il y a eu une personne pour distribuer la parole lors d’une assemblée générale du département.

4. Journée du 27 novembre.

Conférence de Clémence Perronnet (1h) suivie d’un débat (45mn). Faut-il inviter de nouvelles personnes pour répondre aux questions au cours du débat ? Sabrina Sinigaglia, Isabelle Jacques (inspectrice en maths) ?
Communication sur la journée via André Stef, Isabelle Jacques : pour faire connaître cette journée dans les lycées.
—> Régine Marchand va contacter Isabelle Jacques pour lui demander.
Le lendemain, 28 novembre, Elyes Jouini donnera un exposé intitulé « Filles et mathématiques » à l’IUT Nancy-Charlemagne.

27 novembre à midi : déjeuner avec les comédiens
27 novembre au soir : dîner avec les intervenantes
Pensez à réserver cette date / ce moment si vous voulez participer !

5. Il reste 1000€ à dépenser d’ici fin 2019.

-> goûter de Noël pour les étudiantes ou avec priorité aux étudiantes. Deux événements, à Nancy et à Metz. Cibler sur les étudiantes et étudiants de L3.
-> demander aux étudiants quelles problématiques ils/elles veulent aborder.
-> qui veut s’en occuper ?
-> débat sur l’opportunité de réserver l’événement aux femmes. Conclusion : cet événement ne sera pas réservé aux femmes, mais on observera ce qui se passe notamment en termes de temps de parole, et si nous ne sommes pas satisfaits on fera différemment en 2020.
-> autre idée : bourse pour une étudiante. Une idée à creuser (est-ce légal, est-ce bien ?)

6. Point divers, suggestion :

On pourrait avoir régulièrement une réunion-débat avec tous les membres du labo. Ce serait le moment de regarder une video. Ou on préfère rester entre nous ?

CR rédigé par Julien

1. Sous-représentation des femmes parmi les oratrices du colloquium

La commission parité évoque le nombre d’oratrices invitées lors de séminaires, colloquiums, conférences ayant lieu à l’IECL, et remarque en particulier qu’extrêmement peu de mathématiciennes ont été invitées à donner un exposé lors du colloquium, que ce soit à Metz ou à Nancy. La dernière invitée l’a été en janvier 2018. Depuis il y a eu 10 invités (des hommes, donc). La commission pense que significativement plus de femmes pourraient et devraient être invitées au colloquium et elle encourage vivement les membres du laboratoire à faire des propositions d’invitation en ce sens.

2. Participation aux événements conviviaux

Suite à la discussion portant sur le colloquium, nous observons que les membres non permanents du laboratoire (doctorant.e.s, ater, post-doc…) et dans une moindre mesure les rangs B, participent assez rarement au dîner du colloquium. C’est dommage et la commission se demande comment ce dîner pourrait être rendu plus ouvert aux membres non permanents. Une suggestion pourrait être d’inviter 2 non permanent.e.s de la thématique à chaque fois. De manière plus générale, nous observons que les membres non permanents ne se sentent pas toujours légitimes à participer à des événements conviviaux associés à des manifestations scientifiques (repas de conférence, etc.). Nous invitons donc les organisateurs d’événements de ce type à porter une attention particulière à ce que chacune et chacun se sente bienvenu·e, et à ce que l’atmosphère permette à tous les participants (non-permanents/permanents, femmes/hommes…) de se sentir à l’aise.

3. Autocensure sur les candidatures PEDR ou autres.

L’université a envoyé dernièrement un mail [1] faisant état de fortes disparités entre d’une part la proportion de MCF à l’UL (68%) et de candidatures à la PEDR déposéss par des MCF (50%) et d’autre part entre la proportion d’enseignantes-chercheuses à l’UL (34%) et la proportion de candidatures à la PEDR déposées par des enseignantes-chercheuses (22%).

Le mail signale aussi que les dossiers des MCF sont maintenant évalués indépendamment des dossiers PR (c’était déjà le cas en sections 25 et 26) et que 50% des candidatures MCF se verront donc attribuer la PEDR.

La commission parité souhaite que tous les membres de l’IECL se sentent également libres de candidater à la PEDR ou aux diverses possibilités de promotion qui leur sont offertes. Elle demande aux responsables d’équipe d’accorder une attention particulière aux rang B et aux femmes de leur équipe et de les encourager à faire acte de candidature aux différentes primes, promotions, etc. auxquelles elles.ils peuvent prétendre.

[1] Extrait du mail en question : “Nous tenons à vous rappeler aussi que les règles d’évaluation par le CNU évoluent cette année. En effet, les dossiers de Maitres de conférences sont maintenant évalués indépendamment de ceux des professeurs et les quotas de 20%, 30% et 50% sont appliqués sur les deux contingents. De plus nous attirons votre attention sur le fait que pour la campagne 2018, 50% des candidats UL sont des maitres de conférence, alors qu’ils représentent 68 % des enseignants-chercheurs et que nous n’avons observé que 22 % de candidates enseignantes-chercheures, alors qu’elles représentent 34 % des enseignants-chercheurs. La PEDR concerne bien tous les enseignants-chercheurs impliqués en recherche. Compte-tenu des éléments rappelés ci-dessus, nous invitons particulièrement les enseignantes-chercheuses et les maitres de conférence à déposer un dossier de candidature à la PEDR.”

CR rédigé par Renaud

Réunion animée par Irène Marcovici

Présents : Renata Bunoiu Schiltz, Pierre-Emmanuel Chaput, Eloïse Comte, Coralie Fritsch, Olivier Garet, Régine Marchand, Irène Marcovici, Renaud Marty, Pascal Moyal, Bruno Scherrer.

Ordre du jour:

  • Missions et nom de la commission
  • Indicateurs de parité/mobilité demandés par le CNRS
  • Bilan du déjeuner du 8 mars et de l’exposé de Barbara Schapira
  • Synthèse des questionnaires, plaquette du Collégium (quelle suite ?), futures actions à destination des étudiant·e·s
  • Auto-censure à l’IECL et comment la réduire
  • Futures actions à l’IECL ? Autres points ?

1. Mission et nom de la commission

La discussion a porté sur un éventuel changement/évolution du nom de la commission parité (doit-on rajouter égalité…) puisque d’autres sujets connexes à la parité (temps et prise de parole, comportement en réunion, bien-être au travail…) ont déjà été abordés lors des réunions précédentes. Tout le monde est d’accord pour conserver le nom actuel afin de rester centré sur la parité, mais également sur l’idée de ne pas s’interdire d’aborder des sujets pouvant y être liés.

2. Indicateurs de parité/mobilité pour le CNRS

Après un état des lieux des précédents échanges, nous avons discuté des données de parité/mobilité demandées par l’INSMI et de qui devait les saisir officiellement. Pour le moment, les données recueillies ne semblent pas être homogènes (certains membres en disponibilité ont été comptés…). Pour que les chiffres soient plus fiables, il serait souhaitable qu’un tableau soit créé et maintenu à jour avec les données concernant chaque membre du laboratoire. Cependant, il ne nous semble pas que ce soit le rôle de la commission, mais plutôt celui de la direction du laboratoire en lien avec les responsables d’équipes. Par ailleurs, la réponse de l’INSMI à notre message n’a pas apporté d’élément justifiant la pertinence de l’indice de mobilité. Elle a cependant permis de rappeler que la saisie des données relève de la responsabilité du laboratoire (et non de la commission). Pour ces raisons, la commission informe la direction qu’elle ne souhaite pas se charger elle-même de la saisie des chiffres.

3. Déjeuner du 8 mars et exposé de Barbara Schapira

3.1. Déjeuner du 8 mars

Bilan positif du déjeuner du 8 mars. Durant la discussion, il a été particulièrement abordé la question de la sollicitation pour des tâches collectives non valorisées dans la carrière (ou l’obtention de primes). A refaire avec comme proposition d’amélioration l’ajout d’un petit exposé (10 minutes) au début du repas pour suggérer un thème.

3.2. Exposé de Barbara Schapira

Impression très positive. A refaire.

4. Synthèse des questionnaires, plaquette du Collégium, futures actions

4.1. Questionnaires

Concernant les questionnaires, nous devons réfléchir au travail de synthèse des chiffres et à l’organisation d’un événement pour les étudiant·e·s. Ils (et elles) semblent particulièrement intéressé·e·s par une rencontre avec des femmes scientifiques. Nous allons réfléchir à qui inviter. Pour l’horaire, un soir en semaine (vers 18h) semble préférable à un samedi matin. Par ailleurs, Coralie et Pascal se proposent d’écrire une petite synthèse faire ressortir les chiffres les plus marquants du sondage. Nous pourrions envoyer cette synthèse par mail aux étudiants et aux membres de l’IECL, et aussi l’afficher.

4.2. Plaquette

Après un état des lieux des retours reçus, la discussion autour de la plaquette a principalement porté sur les suites à donner. Il a été décidé que nous continuerons à alerter le collégium et que nous contacterons la direction de la communication de l’UL et la faculté des sciences.

5. Auto-censure à l’IECL (PEDR, etc.)

Nous nous sommes demandés si la commission devait y réfléchir. Si oui, quelles solutions apporter ? Nous manquons de temps pour en discuter, mais reportons ce point à une réunion ultérieure.

6. Autres points

Il a été mentionné le prix Abel de Karen Uhlenbeck. Il est proposé d’organiser une petite conférence à destination des étudiant·e·s pour présenter ses travaux.

CR rédigé par Bruno

Présents: Renata Bunoiu Schiltz, Pierre-Emmanuel Chaput, Eloise Comte, Coralie Fritsch, Olivier Garet, Régine Marchand, Irène Marcovici, Renaud Marty, Julien Maubon, Pascal Moyal, Angela Pasquale, Bruno Scherrer.

Ordre du Jour

  • Indicateurs de parité/mobilité : quelle réponse apporter au CNRS ? [15 min]
  • Plaquette du Collégium : quelle est la suite à donner ? [10 min]
  • Elaboration d’un questionnaire pour les étudiant·e·s de mathématiques ? pour le 8 mars ? [15 min]
  • Déjeuner des femmes du 8 mars : comment l’organisation de cet événement a t-elle été perçue à l’IECL ? [10 min]
  • Intitulé de la commission, suggestions pour la page web, et autres projets [10 min]

1. Indicateurs de parité/mobilité : quelle réponse apporter au CNRS ?

Il est demandé à la commission parité de faire remonter à l’INSMI des indicateurs sur la parité et la mobilité académique. Une discussion a lieu sur la pertinence de faire remonter les deuxièmes, sur la mobilité académique, dont le lien avec des objectifs de parité ne semble pas clair.

Il y a une petite pression financière, cf. un extrait de document envoyé aux directeurs et directrices d’unité:

“Conformément aux recommandations de son conseil scientifique et soucieux de s’engager, l’Insmi a décidé d’accompagner ses UMR, FRE, ERL, agissant sur les questions de parité. Deux niveaux successifs de soutien ont été définis. Ces soutiens se concrétiseront par une dotation spécifique. Les deux niveaux de soutien sont déterminés par les conditions suivantes :

  • premier niveau de soutien : avoir désigné au sein de son laboratoire un référent ou une référente ou un comité parité et avoir rempli les indicateurs AMI et IPA au moment de la fermeture de l’application Dialog ;
  • second niveau de soutien : remplir les conditions du premier niveau et avoir recruté au moins une femme sur les trois derniers recrutements de MCF ou PR.“

Des données ont été récupérées par Renata auprès des chefs d’équipe. Quelques questions se posent sur leur possible manque d’homogénéité selon les équipes (compte-t-on de la même manière les personnels en disponibilité ? comment sont comptés les INRIA formés localement ?, etc.).

Plusieurs choses sont envisagées:

  • poser la question du lien avec les objectifs de parité à l’INSMI
  • en discuter avec les autres commissions parité via la liste de diffusion parité nationale
  • rendre plus homogènes les données en consolidant des données brutes plus riches
  • réfléchir aux données qui nous paraissent les plus pertinentes (Rang B HDR, hors-classe, nombre de CR/DR CNRS) pour améliorer la réflexion nationale sur les questions de parité.

CONCLUSION: Comme il n’y a pas d’urgence, il est seulement décidé, pour l’instant, de lancer la discussion avec les commissions parité d’autres laboratoires via la liste de diffusion parité.

2. Plaquette du Collégium : quelle est la suite à donner ?

Suite à l’interpellation du collegium au sujet de sa plaquette, Dominique Sauter et Thierry Oster ont répondu à la commission pour défendre la plaquette et le processus qui a été suivi (“groupe de travail était majoritairement constitué de femmes”, “expression favorable (sans opposition) du conseil de collegium”, “couleur de fond proposée par le service de communication de l’UL par souci de réalisme (cela se passe dans l’espace)”.),

Eléments de discussion:

  • Il semblerait que pas mal de choses ont été imposées par l’UL, ce qui suggère de contacter directement service de communication de l’UL.
  • Ce qui rend la plaquette non satisfaisante est discuté: s’agit-il du manque d’inspiration avant même le manque de neutralité genrée ? pose-t-elle vraiment problème ? (si on pense que non, est-ce par habitude ?)
  • La sollicitation éventuelle du jury de déontologie publicitaire (du haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes), et son éventuelle condamnation n’aurait qu’une portée symbolique. Le mieux serait peut-être de trouver une solution concrète pour que la plaquette soit mieux la prochaine fois.

CONCLUSION: Pascal, récemment chargé de mission pour la communication à l’IECL (et aidé par une personne recrutée sur un 1/3 temps pour la communication à l’IECL) va essayer de contacter le service de communication de l’UL pour avancer vers une solution pour améliorer la plaquette.

3. Elaboration d’un questionnaire pour les étudiant·e·s de mathématiques ? pour le 8 mars ?

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, Irène a proposé de faire un questionnaire à destinations des étudiant.e.s, avec deux objectifs:

  • Faire passer le message qu’il est humain que les filles se posent un peu plus de questions quand elles ne représentent que 30% d’une formation et qu’elles ont si peu de « modèles » de femmes scientifiques… Mais que leur équipe pédagogique y est attentive et pourra leur apporter un encouragement particulier.
  • Recueillir quelques informations nous permettant de mieux identifier les besoins des étudiantes et étudiants et d’organiser de futures actions qui soient les plus utiles possible.

Une première proposition de questionnaire déja assez complet est discutée.

CONCLUSION: Irène, Pierre-Emmanuel et Régine se proposent de finaliser ce questionnaire pour qu’il soit prêt pour le 8 mars.

4. Déjeuner des femmes du 8 mars : comment l’organisation de cet événement a t-elle été perçue à l’IECL ?

Des personnes (hommes et femmes) se sont montrées un peu sceptiques quant à l’opportunité d’organiser un événement non-mixte au laboraotoire. L’existence de ce débat, à l’IECL comme ailleurs, n’est ni nouvelle ni surprenante.

24 femmes (enseignantes-chercheures et administratif) se sont inscrites au repas, ce qui est un nombre encourageant.

5. Intitulé de la commission, suggestions pour la page web, et autres projets

Une brève discussion, non concluante, a lieu à la fin de la réunion sur l’opportunité de rajouter les termes Egalité ou Diversité à celui de Parité.

CR rédigé par Pascal

Présents: Xavier Antoine, Renata Bunoiu Schiltz, Pierre-Emmanuel Chaput, Eloise Comte, Rihab Daadaa, Coralie Fritsch, Olivier Garet, Régine Marchand, Irène Marcovici, Renaud Marty, Jérémy Mougel, Pascal Moyal, Angela Pasquale, Bruno Scherrer.

Ordre du Jour

  • Point sur le budget de la commission parité et retour sur la journée filles&maths à Sarreguemines.
  • Répartition de la parole : quelles « bonnes pratiques » peut-on essayer de mettre en place pour que la parole soit mieux répartie lors des réunions ?
  • Plaquette stéréotypée du Collegium : quelle réaction apporter ?
  • Organisation du déjeuner du 8 mars entre femmes de l’IECL et de la rencontre du 25 mars avec Barbara Schapira.
  • Intitulé de la commission et suggestions pour la page web [5-10 min]
  • Autres points et projets pour la suite

1. Retour sur la Journée filles et maths à Sarreguemines

La journée s’est très bien passée. Elle a même été victime de son très grand succès; des classes ont malheureusement été refusées. Les exposés ont été globalement appréciés, même si certains étaient peut-être difficile à suivre pour les collégiennes.

2. Budget annuel de la commission

Le budget annuel est annoncé et validé: 4500 (Labo) + 1220 euros (INSMI). 600 euros ont déjà dépensés pour la journée filles et maths à Sarreguemines, sus-mentionnée. Nathalie Benito s’occupe de la gestion du budget de la commission.

3. Retour sur la répartition des temps de parole

Retour des idées développées les dernières fois en commission: mesure des temps de parole, levé de main systématique, « bâton de parole », etc.
Prise de parole de Xavier Antoine (XA): l’expérience de la mesure des temps de parole en Conseil de Labo (CL) est positive. XA propose qu’Irène Marcovici soit invitée permanente en CL en tant que responsable en exercice de la commission parité. XA est favorable à ce que l’expérience soit prolongée, et qu’un observateur dédié soit à nouveau nommé pour au moins deux CL. Sur la répartition des temps de parole, XA est également sensible à la question de la prise en compte des participants en Visio-conférence à Metz, et à l’attribution de la parole de manière équitable aux membres non-élus.
Olivier Garet (OG) prend la parole pour le département. Il serait aussi favorable à l’instauration d’un « référent/animateur temps de parole » en bureau de département.
Certains membres de la commission sont favorables à ce que ce rôle d’observateur soit « tournant ». Une suggestion évoquée serait que l’observateur/trice soit extérieur à l’instance en question. La question est soulevée des modalités du décompte des temps de parole, en séparant peut-être le temps de parole de l’animateur (Directeur de labo, directeur de Dept…). Deux problèmes sont soulevés, à ce qu’un observateur extérieur à l’instance y siège: la difficulté de prendre du temps spécifiquement pour cette activité, et l’incompétence vis-à-vis des prérogatives de l’instance concernée. Des collègues pensent donc plus naturel que l’observateur soit membre de l’instance. Certains estiment cependant qu’il serait souhaitable que l’observateur/animateur fasse partie de la commission parité. Il est remarqué qu’il faut faire attention à l’infantilisation des participants.

CONCLUSION: l’animation sera confiée à un membre de l’instance concernée.
POUR LE CL: mise en place de l’observation sur deux itérations du CL, puis retour sur expérience, accord pour le minutage des temps de parole.
POUR LE DEPT: accord pour la mise en place d’un animateur temps de parole.

4. Plaquette stéréotypée du Collegium

La plaquette du Collegium véhicule des stéréotypes sexistes. Une lettre a été envoyée l’an dernier au collegium, sans réponse réelle de ses représentants. Collegium. Il est proposé d’inviter un membre du Collegium à venir assister à une réunion de la commission parité pour en discuter.

5. Déjeuner entre femmes de l’IECL

Le déjeuner sera organisé en salle Doeblin le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Un projet d’affiche est confié à Régine Marchand. L’invitation pour ce déjeuner de Sabrina Sinigaglia-Amadio, sociologue qui et intervenue dans le cadre de la journée à Sarreguemines, est proposée.

6. Intervention de Barbara Shapira

Barbara Shapira interviendra le 25 mars dans le cadre du séminaire de géométrie. La commission l’invite à cette occasion à venir donner une présentation de 20 min environ sur la parité dans la recherche, qui sera suivie d’un moment d’échange.

7. Changement de nom de la commission

Les questions de changement de nom de la commission et de sa page web, sont ajournées.

CR rédigé par Éloïse

Présents : Éloïse Comte, Rihab Daadaa, Coralie Fritsch, Régine Marchand, Irène Marcovici, Renaud Marty, Pascal Moyal, Bruno Scherrer, Jérémy Mougel (visio Metz)
Animatrice : Irène Marcovici

Ordre du jour :

  1. Répartition du temps de parole hommes/femmes dans les réunions de l’IECL
  2. Fonctionnement de la commission parité (mode d’animation des réunions)
  3. Organisation d’un déjeuner des mathématiciennes (communication sur l’évènement ? Invitée extérieure ?)
  4. Autres initiatives possibles (cf. Rennes et IMJ) : statistiques sexuées des membres de l’IECL, statistiques sur les invités des séminaires, système de mentorat, actions à destination des étudiantes et des étudiants…

1) Répartition du temps de parole hommes/femmes dans les réunions de l’IECL

La mesure du temps de parole hommes/femmes a de nouveau été faite lors du dernier conseil de laboratoire (composé de 4 femmes et une trentaine d’hommes) et la différence est nettement visible : 2 minutes et 50 secondes pour les femmes / 2 heures et 2 minutes pour les hommes. Il est à noter cependant que la parole revient souvent aux mêmes personnes, on peut donc penser que le sujet n’est pas seulement une question de parité mais que le « problème » est plus général. À l’issue de cette remarque, il a d’ailleurs été proposé de changer le nom de la commission « parité » en « parité, égalité » ou « parité, égalité, diversité ».

Discussions, suggestions pour un meilleur équilibre des temps de parole :

  • l’expérience du « bâton de parole » menée en cours (seul celui qui a le bâton peut prendre la parole) a permis de réguler les temps de parole dans la classe et a libéré la parole de certains étudiants et étudiantes → proposition de faire l’expérience avec un sablier, comme mesure « arbitraire » du temps de parole
  • proposition de communiquer en interne sur le sujet (ex: transmettre les chiffres)
  • l’animateur de la réunion devrait avoir la responsabilité de la distribution des temps de paroles → proposition d’un deuxième animateur neutre (en plus de la personne qui anime la réunion) uniquement pour distribuer la parole
  • avoir un ordre de jour précis et minuté pourrait aider celui qui anime la réunion à privilégier les interventions courtes et synthétiques, ce qui pourrait assainir les discussions
  • proposition d’un tour de table à la fin de chaque point de l’ordre du jour pour recueillir l’avis de tout le monde
  • la perte de spontanéité est une crainte qui a souvent été mentionnée si les propositions ci-dessus sont appliquées. Il n’est cependant pas exclu que cela contribue à favoriser une meilleure qualité des échanges.

Bilan :

Il a été décidé de mettre au courant Xavier Antoine et Olivier Garet du souhait de la commission de proposer que la parole soit « distribuée » par l’animateur de la réunion de façon équitable.
Le changement de nom de la commission sera abordé à la prochaine séance.

2) Fonctionnement de la commission parité (mode d’animation des réunions)

Il a été proposé d’alterner les personnes animant les réunions.

Bilan :

Les réunions restent pour l’instant animées par Irène Marcovici mais chacun peut se proposer (en avance) pour animer une réunion s’il le souhaite. Nous continuons d’alterner dans la rédaction du compte rendu des réunions.

3) Organisation d’un déjeuner des mathématiciennes (communication sur l’évènement ? Invitée extérieure ?)

Nous proposons l’organisation d’un déjeuner entre les femmes du laboratoire qui donnera lieu à des discussions pouvant enrichir les débats abordés dans la commission. Ces discussions pourraient être animées par une invitée extérieure. Nous avons appris la venue au séminaire de géométrie le lundi 25 mars de Barbara Schapira (membre de la commission Parité de Rennes et à l’initiative des premières journées «parité en mathématiques» à l’IHP ainsi que de la création de la liste de diffusion «forum-parité»). Nous nous proposons de la contacter pour savoir si elle serait d’accord pour profiter de sa venue pour intervenir dans un événement autour de la parité: exposé ou table-ronde à destination de tous les membres de l’IECL, déjeuner entre mathématiciennes…

Bilan :

Nous communiquerons sur le déjeuner que nous organiserons à tout le laboratoire et nous contacterons Barabara Schapira afin de lui proposer de participer à un événement.

4) Autres initiatives possibles (cf. Rennes et IMJ) : statistiques sexuées des membres de l’IECL, statistiques sur les invités des séminaires, système de mentorat, actions à destination des étudiantes et des étudiants…

page web de la commission

Le compte rendu de chaque réunion est disponible sur la page web de la commission. Il a été proposé de rajouter un lien direct depuis la page de l’IECL.
La charte proposée lors de la précédente réunion a été adoptée par le conseil de laboratoire. Un lien vers cette charte va être rajouté.
Proposition de faire apparaître des statistiques (hommes/femmes, permanents/non permanents…) ?

Bilan :

La page est disponible : http://parite.iecl.univ-lorraine.fr
Les liens sus-mentionnés seront rajoutés.

Statistiques :

Exemple de l’Université de Rennes qui communique ses statistiques sur les personnes invitées au séminaire.

Bilan :

Nous proposons de communiquer les statistiques sexuées sur les invités des séminaires par équipe.

CR rédigé par Régine

Ordre du jour:

  1. répartition des temps de parole hommes/femmes dans les réunions (Pierre-Emmanuel Chaput)
  2. création d’une page parité de l’IECL pour y mettre les compte-rendus et quelques liens utiles (Bruno Scherrer)
  3. discussion autour des expériences des autres labos (IRMAR et IRISA à Rennes, IMJ à Paris)

1. Répartition temps de parole H/F

C’est un sujet qui nous concernent directement et sur lequel on peut agir facilement et directement. Pierre-Emmanuel fait part de l’expérience menée lors de la dernière réunion du département à Nancy.

9 femmes et 19 hommes présents, réunion menée par Olivier Garet, durée 1h37.

Bilan: temps de parole des femmes 11min, temps de parole des hommes 1h26.

Ca reste très déséquilibré même si on enlève les interventions d’Olivier.

Discussion:

  • rôle de l’animation de réunion ? tradition de prise de parole en coupant la parole. Comment gérer la prise de parole ?
  • effet de cercle vicieux ? qq personnes seulement parlent énormément, éventuellement parce qu’elles ont des responsabilités.
  • certain.e.s pensent que les femmes qui veulent dire qqch le peuvent et que si elles n’ont pas plus parlé c’est qu’elles n’en avaient pas envie, alors que d’autres pensent que le déséquilibre a des causes systémiques.
  • demander de lever la main systématiquement ? Tour de parole ? Tour de table ?
  • il n’y a pas qu’une différence H/F, mais aussi jeune/expérimenté, rang A/rang B, étranger/français…

Bilan:

  • il faut en tout cas publiciser le résultat de l’expérience, et la réitérer lors d’autres réunions, en l’annonçant au début de la réunion, éventuellement en essayant de mesurer aussi d’autres choses, comme le nombre de personnes qui prennent effectivement la parole.

2. Création d’une page WEB, gérée par Bruno.

Onglet d’accueil sur le site du labo, page accessible à tout le monde, avec les CR des réunions de la commission parité et des documents pertinents sur le sujet.

3. Proposition d’une charte parité pour les comités de sélection.

Utiliser les chartes existantes: IMJ, INRIA, SMF.

Bilan:

  • le principe est accepté.
  • on lit les différentes chartes, on en choisit/écrit une qui nous convient pour la proposer au conseil de labo. Discussion par mail.

4. Discussion des expériences des autres labos:

  • site de l’IMJ: la présentation de la commission parité correspond bien à ce qu’on imagine de notre commission parité. La commission parité est force de proposition, les propositions sont discutées puis adoptées ou non en conseil de labo. C’est ensuite au labo de les porter, pas à la commission.
  • intervention d’Irène: reformulation plus inclusive des profils de postes pour cette année
  • club sandwich entre femmes membres de l’IECL. Format à choisir. On va organiser ça en dehors des réunions de la commission parité. On verra pour les étudiantes dans un second temps.

CR rédigé par Irène

Xavier Antoine introduit cette première réunion de la commission parité en rappelant que la mise en place de cette commission suit les recommandations de l’Insmi, qui a décidé d’accompagner les UMR à agir sur les questions de parité, en les soutenant par une dotation spécifique, sous réserve de remplir les indicateurs IPA (Indice de Parité Académique) et AMI (Indice de Mobilité Académique).
IPA: http://postes.smai.emath.fr/apres/parite/ipa.php
AMI: http://postes.smai.emath.fr/apres/ami/index.php

Il existe déjà depuis 2010 une liste de diffusion “forum-parite” hébergée par le CNRS pour discuter des carrières des mathématicien-ne-s. Cette liste est ouverte à tou·te·s les collègues (femmes et hommes, titulaires ou non…) intéressé·e·s par ces questions, et compte plus de 170 membres. Plusieurs membres de la commission parité de l’IECL y sont abonnés. Cette liste de diffusion peut être un espace utile pour échanger les expériences avec les autres laboratoires qui mettent en place une commission.
https://listes.math.cnrs.fr/wws/info/forum-parite

Par ailleurs, tous les deux ans environ, une “Journée Parité” est organisée à l’IHP. La prochaine aura lieu le 10 juillet 2019.

La commission aura aussi tout intérêt à échanger régulièrement avec la Mission égalité-diversité de l’UL
http://www.univ-lorraine.fr/decouvrir/mission-egalite-diversite
http://www.univ-lorraine.fr/egalite-femmes-hommes

Nous discutons ensuite des missions de la commission.

Les questions liées au recrutement sont centrales. Le très faible nombre de postes ouvert chaque année fait que nos moyens d’action sont limités, mais les enjeux liés à la parité ne peuvent être totalement éludés dans la bonne marche des comités de sélection, ainsi que pour les recrutements de doctorant·e·s, post-doctorant·e·s et ATER.
La question des biais qui peuvent entraver le recrutement de collègues femmes, et de la mise en place de dispositifs incitatifs pour essayer de favoriser un peu plus leur recrutement, éminemment épineuse, est mentionnée en discussion. Un premier tour de table est réalisé pour étudier les pratiques en ce sens, ou pas, dans d’autres instances telles que le recrutement CNRS, Inria, ou les promotions de grade MCF.
Voir par exemple cette présentation des recommandations Inria : https://parite.inria.fr/files/2018/07/Biais_concours.pdf
Et plus généralement les ressources du comité parité-égalité Inria : http://parite.inria.fr

Il nous semble également fondamental de porter une attention particulière à nos étudiantes de mathématiques, dont on constate qu’à niveau égal, elles ont davantage tendance à manquer de confiance en elles et à s’autocensurer en vue d’une carrière académique.

Comme première action concrète, nous évoquons l’idée d’organiser un événement convivial entre étudiantes de mathématiques (à partir du L3 ou du Master ?) et mathématiciennes de l’IECL. L’idée serait qu’elles disposent d’un moment privilégié pour faire part de leurs interrogations et trouver à la fois des conseils et des modèles auprès des femmes de l’IECL. Cela pourrait également être l’occasion d’intégrer davantage les doctorantes de l’IECL, et de discuter de certaines problématiques entre membres permanentes. La commission estime que ce format pourrait être favorable à une plus grande liberté de parole dans certains cas.
Notons que de telles rencontres sont déjà organisées régulièrement depuis plusieurs années à Rennes par exemple.
Voir aussi l’article qu’a écrit Indira Chatterji à ce sujet dans la Gazette de la SMF (juillet 2015) : https://math.unice.fr/~indira/papers/verre_plus_gazette.pdf

A travers les besoins/demandes qu’elles feront éventuellement remonter, de telles rencontres nous permettront sans doute de mieux identifier les points sur lesquels nous pourrions ensuite apporter un effort spécifique.

Nous souhaiterions en outre convier les étudiantes et les étudiants à un moment d’échange sur les débouchés possibles dans nos filières, où différentes femmes scientifiques seraient présentes pour témoigner de leurs parcours et présenter leurs métiers. Afin de cibler le mieux possible nos actions, nous pourrions commencer par proposer un questionnaire aux étudiant·e·s, en sollicitant l’aide de Véronique Chloup de la SDOIP (Orientation et Insertion Professionnelle) et peut-être aussi d’un·e sociologue.

Nous réfléchissons également à l’organisation d’un événement destiné à l’ensemble des membres de l’IECL, avec l’intervention d’une personne extérieure pour ouvrir les discussions en nous apportant un éclairage sociologique. On pourrait par exemple imaginer que lors de la prochaine journée de rentrée de l’IECL (ou lors d’un autre événement scientifique), un moment soit réservé en fin de matinée pour évoquer les questions de parité. La possibilité d’un créneau réservé “parité” dans chaque réunion de rentrée du laboratoire est évoquée.

Enfin, la commission encouragera évidemment les interventions devant des publics scolaires qui pourraient contribuer à défaire certains stéréotypes, et ainsi inciter les filles à poursuivre des études de mathématiques.
A ce sujet, une rencontre “Filles et maths, une équation lumineuse” a eue lieu à Metz en 2015, et une nouvelle rencontre de ce type sera organisée le 24 janvier 2019 à Sarreguemines par Florence Soriano-Gafiuk.
Nous pourrions également profiter de la création de “laboratoires de mathématiques” dans des lycées (comme au lycée Loritz à Nancy) pour leur proposer des interventions spécifiques.
Notons aussi que l’exposition “Women in mathematics” commandée par l’IECL l’an dernier connaît actuellement un franc succès. Anne Gégout-Petit centralise le planning des prêts aux différents établissements scolaires de la région qui souhaitent nous l’emprunter.

Les membres de la commission (en plus de Xavier Antoine et Irène Marcovici) sont les suivants :

  • Renata Bunoiu Schiltz (Metz, EDP)
  • Pierre-Emmanuel Chaput (Nancy, Géom)
  • Rémi Come (Metz, doctorant Analyse)
  • Eloise Comte (Nancy, post-doc EDP)
  • Rihab Daadaa (Nancy, doctorante EDP)
  • Coralie Fritsch (Nancy, Proba)
  • Olivier Garet (Nancy, Proba)
  • Régine Marchand (Nancy, Proba)
  • Renaud Marty (Nancy, Proba)
  • Julien Maubon (Nancy, Géom)
  • Jérémy Mougel (Metz, doctorant Analyse)
  • Pascal Moyal (Nancy, Proba)
  • Nahed Naceur (Nancy, doctorante EDP)
  • Angela Pasquale (Metz, Analyse)
  • Bruno Scherrer (Nancy, Proba)

Cette liste pourra être amenée à évoluer, l’idée étant de maintenir un petit groupe de travail motivé pour discuter des questions de parité et organiser différentes actions.

La prochaine réunion aura lieu le lundi 12 novembre de 13h à 14h.