L'IECL

Séminaire Équations aux Derivées Partielles et Applications (Nancy)

Séminaire Équations aux Derivées Partielles et Applications (Nancy)

Abonnement iCal : iCal

Exposés à venir

Aucun évènement dans cette catégorie

Exposés passés

Scattering non-linéaire pour des EDP posées sur des espaces produits

8 octobre 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Lysianne Hari
Résumé :

Dans cet exposé, nous nous intéresserons au phénomène de « scattering » pour certaines EDPs dispersives non-linéaires : il s’agira de « comparer » la solution non-linéaire (lorsqu’elle existe globalement) à  des solutions du problèmes linéaire lorsque le temps devient grand. Nous rappellerons d’abord les résultats connus sur R^d, à  savoir que sous certaines conditions sur la non-linéarité, on peut effectivement comparer, en temps longs, la solution non-linéaire à  des solutions linéaires. Ce résultat est dà» à  un bon contrôle de la solution non-linéaire. Nous verrons aussi que des résultats similaires dans le cadre d’une variété riemannienne compacte M^k n’ont pas lieu d’être. La question à  laquelle on tâchera de répondre (au moins partiellement) est donc la suivante : si on se place sur un espace produit de type R^d times M^k, quel est le comportement dominant ? Peut-on espérer avoir du « scattering » en faisant vivre seulement une partie des variables spatiales dans R^d ? Autrement dit : un contrôle « partiel » de la solution peut-il suffire à  obtenir du « scattering » ? Nous verrons quelles sont les conditions naturelles sur la non-linéarité pour espérer des résultats de type « scattering » dans un espace produit et donnerons des idées de preuve pour la partie « technique » du résultat. Nous commencerons par les équations de Schrödinger qui ont été les premières à  être étudiées dans ce cadre puis nous tâcherons d’exhiber le même type de comportement pour les équations de Klein-Gordon.


Sur l'existence de solutions fortes d'un problème fluide-structure avec conditions de Navier.

1 octobre 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Imene Djebour
Résumé :

On considère un système d’interaction fluide-structure entre un fluide incompressible dans un domaine tridimensionnel et une plaque élastique localisée sur la partie supérieure du bord. Le fluide est gouverné par l’équation de Navier-Stokes et le mouvement de la structure est régit par l’équation des plaques avec damping. On munit notre système des conditions de Navier sur le bord. Notre principal objectif est d’étudier l’existence et l’unicité de solutions fortes associées à  ce système.


Uncertainty Quantification for Inverse Problems Governed by PDEs

25 juin 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Mark Asch
Résumé :

Résumé


Régularité partielle anisotropique des équations de Navier-Stokes

18 juin 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Mohammed Ziane
Résumé :

Résumé


Estimation d'erreur a posteriori et critères d'arrêt pour une méthode de décomposition de domaines globale en temps

21 mai 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Michel Kern
Résumé :

La modélisation du piégeage capillaire (un fluide reste confiné dans une région du sous-sol) conduit à  une équation de diffusion non-linéaire dégénérée dans laquelle le coefficient de diffusion est discontinu à  travers une interface. Le problème peut-être résolu par une méthode de décomposition de domaines globale en temps, basée sur l’algorithme de relaxation d’onde de Schwarz, avec des conditions de transmission non-linéaires de type Robin à  travers l’interface. Dans chaque sous-domaine, un problème en est résolu sur tout l’intervalle de temps à  chaque itération, avant l’utilisation des conditions de transmission. L’arrêt des itérations utilise un critère construit à  partir d’estimateurs d’erreurs a posteriori, distinguant les erreurs de discrétisation en espace, en temps et l’erreur due à  la décomposition de domaines. Ces estimateurs reposent sur la reconstruction de champs de pression et de flux conformes. Les itérations de décomposition de domaines peuvent ainsi être arrêtées dès que l’erreur de DD est inférieure aux erreurs de discrétisation.


Stabilisation par retour de sortie : cas d'un système non uniformément observable

14 mai 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Ulysse Serres
Résumé :

Dans cet exposé, nous nous intéressons au problème de stabilisation par retour de sortie dynamique (et lisse) pour des systèmes de contrôle non uniformément observables. Dans un premier temps, nous analysons ce problème à  travers un exemple académique pour lequel le point d’équilibre auquel nous voulons stabiliser le système correspond à  une valeur de contrôle rendant le système inobservable. Dans un deuxième temps nous mettrons en évidence certaines difficultés liées au problème de l’observation des systèmes non uniformément observables.


Optimisation d'une chimiothérapie pour empêcher l'émergence de résistance dans une tumeur hétérogène

23 avril 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Cécile Carrère
Résumé :

La résistance aux traitements est une raison majeure d’échec des chimiothérapies contre le cancer. Afin d’étudier les effets de différents protocoles de traitement, l’équipe de M.Carré [Centre de Recherche en Oncologie et Oncopharmacologie, Aix-Marseille Université] a réalisé des séries d’expériences in vitro sur des cultures de cellules cancéreuses sensibles ou résistantes à  un certain médicament. Ces expériences ont mis en lumière l’intérêt des protocoles métronomiques, c’est à  dire de plus faibles doses de médicament données plus fréquemment, par rapport aux protocoles MTD (maximal tolerated dose) classiques. Pour comprendre et améliorer ces résultats, nous proposons avec G.Chapuisat [Institut de Mathématiques de Marseille, Aix-Marseille Université] une modélisation de ces expériences, et l’optimisation du traitement par différents outils mathématiques. Tout d’abord, une stratégie adaptative reposant sur l’analyse du modèle est définie. Ensuite, la théorie du contrôle optimal est utilisée pour proposer un nouveau protocole de traitement, qui a été testé sur les cultures de cellules. Enfin, avec H.Zidani, l’approche de la programmation dynamique est présentée pour répondre de manière plus pragmatique aux attentes médicales.


Talenti's Comparison Theorem Revisited

9 avril 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Mark Ashbaugh
Résumé :

We present some extensions of Talenti’s comparison theorem for solutions of Poisson’s equation on domains in Euclidean space under Dirichlet boundary conditions. We show how these results can be particularly useful in proving isoperimetric inequalities for eigenvalues.


Mesures de Gibbs non-linéaires vues comme limites de champ moyen

2 avril 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Nicolas Rougerie
Résumé :

A certaines équations de Schrödinger non-linéaires (NLS), on peut associer une mesure de Gibbs invariante basée sur l’énergie correspondante. C’est l’ingrédient de base de l’approche euclidienne en théorie constructive des champs quantiques, ainsi que l’asymptote naturelle pour l’équation de la chaleur non-linéaire stochastique. Nous discuterons d’une certaine limite de champ moyen connectant ces mesures et les états d’équilibre du modèle quantique à  N corps sous-jacent. Plus spécifiquement, nous traiterons du cas le plus simple o๠une renormalisation est nécessaire pour la définition de la mesure de Gibbs: deux dimensions d’espace et interactions régulières. travail commun avec Mathieu Lewin (Paris-Dauphine) et Phan Thà nh Nam (LMU, Munich)


Etude du système d'Euler bitempérature en physique des plasmas

19 mars 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Stéphane Brull
Résumé :

Cet exposé est dédié à  la modélisation et à  l’approximation   numérique du modèle d’Euler bitempérature dans le contexte de la   physique des plasmas. Ce système entre dans la catégorie des systèmes   hyperboliques non conservatifs dont l’étude est à  ce jour largement   incomprise tant du point de vue théorique que numérique. On introduit dans un premier temps un modèle cinétique sous-jacent   couplé aux équations de Poisson et d’Ampère. Le modèle bitempérature est alors obtenu par limite hydrodynamique   après un scaling ad-hoc. On présente ensuite différents schémas numériques pour approcher ce système. Nous détaillerons une première approche basée sur des schémas de type    cinétiques puis une seconde basée sur des schémas de relaxation de   type Suliciu. Enfin dans une dernière partie nous considèrerons une discrétisation   du modèle cinétique de type DVM. Le but est d’obtenir un schéma physiquement cohérent y compris dans la   limite fluide o๠on comparera ses résultats avec ceux des schémas précédents.


Comportement en temps long pour des EDP dissipatives avec une perturbation aléatoire très dégénérée

5 mars 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Vahagn Nersesyan
Résumé :

Dans cet exposé, on s’intéressera aux méthodes du contrôle pour étudier l’ergodicité des EDP stochastiques. Sous certaines hypothèses génériques sur l’équation (satisfaites par les équations de Navier-Stokes et de Ginzburg-Landau), nous montrerons l’existence et l’unicité de la mesure invariante et la convergence à  vitesse exponentielle des solutions. Il s’agit d’un travail en commun avec S. Kuksin et A. Shirikyan.


Modélisation macroscopique de trafic piéton dans le contexte d'une évacuation de salle

26 février 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Ulrich Razafison
Résumé :

Dans cet exposé, nous nous placerons dans le cadre du trafic piéton et nous présenterons un modèle permettant de décrire la chute de capacité (c’est-à -dire le flux maximal de piétons par unité de temps) d’une sortie de salle lors d’une évacuation. Le modèle repose sur une loi de conservation et la capacité de la sortie est décrite par une contrainte sur le flux. Nous supposons que cette contrainte dépend de la solution du modèle elle-même, de façon non locale en espace. La chute de capacité se produit pour les hautes densités de piétons exprimant ainsi la congestion de la sortie. Par des simulations numériques, nous montrerons que le modèle est capable de reproduire deux effets paradoxales liés à  la chute de capacité et qui ont déjà  été observés et reproduits expérimentalement : l’effet  »Faster-Is-Slower » qui stipule qu’une augmentation de la vitesse des piétons peut entraîner une augmentation du temps d’évacuation, et une variante du « paradoxe de Braess » qui indique que placer un obstacle avant la sortie peut faire diminuer la pression des piétons sur la sortie et entraîner une réduction du temps d’évacuation. Nous présenterons également des améliorations du modèle initial. Ces travaux sont en collaboration avec Boris Andreianov, Carlotta Donadello et Massimiliano Rosini.


Optimisation asymptotique des valeurs propres des tores

12 février 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Jean Lagacé
Résumé :

Bien que les domaines optimisant la première valeur propre du Laplacien soient bien connus, très peu de résultats existent concernant l’optimisation de valeurs propres loin dans le spectre. Dans les dernières années, il a été montré, à  travers une série de publication culminant par celle de Gittins et Larson, que les cuboïdes optimisant la k-ième valeur propre de Dirichlet ou de Neumann convergent vers le cube et ce en toute dimension. Nous verrons comment ce comportement diffère pour les tores plats. Nous montrons qu’en dimension inférieure à  10 il n’existe pas de tore plat limite à  ce problème d’optimisation asymptotique. Ce sera fait en obtenant un contrôle géométrique explicite sur le reste dans la loi de Weyl pour la fonction de compte des valeurs propres.


Analyse mathématique du modèle de Navier-Stokes quantique

5 février 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Ingrid Violet
Résumé :

Le modèle de Navier-Stokes quantique correspond au modèle classique de Navier-Stokes auquel est ajouté un terme de correction quantique appelé potentiel de Bohm. On s’intéressera dans cet exposé à  l’étude de l’existence de solutions ainsi qu’aux limites asymptotiques du modèle (limite semi-classique et limite de faible viscosité).


Problème inverse pour des équations de diffusion

29 janvier 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Kian Yavar
Résumé :

Nous considérons le problème inverse consistant à  déterminer de façon unique un terme apparaissant dans une équation de diffusion, linéaire ou non-linéaire, à  partir de mesures des solutions sur le bord du domaine. Dans le cas linéaire, notre équation est une équation de convection-diffusion décrivant le transfert de particules, d’énergie ainsi que d’autres quantités physiques. Notre problème inverse consiste à  déterminer le champs de vitesse, avec lequel la quantité décrite se déplace, ainsi que des informations à  propos de la densité du milieu. Nous nous plaçons dans un cadre général o๠les quantités que nous cherchons à  déterminer sont associées à  des coefficients dépendant des variables spatiales et temporelles avec des conditions de régularité affaiblies. Dans le cas non-linéaire, nous traiterons le problème consistant à  déterminer un terme quasi-linéaire apparaissant dans l’équation. Ce travail est issu d’une collaboration avec Pedro Caro.


Sédimentation de particules dans un fluide visqueux

15 janvier 2019 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Amina Mecherbet
Résumé :

On s’intéresse au problème de sédimentation de N particules dans un fluide visqueux. On suppose que les particules sont sphériques avec un rayon proportionnel à  1/N. On néglige l’inertie et on prend en compte la vitesse angulaire des particules. Un premier résultat dà» à  P.E. Jabin et F. Otto montre qu’il n y a pas d’interaction entre les particules si elles sont « assez diluées ». i.e la distance minimale entre les particules est très grande devant 1/N^{1/3}. Un deuxième résultat dà» à  R.M Höfer montre que, dans le cas o๠la distance minimale entre les particules est de l’ordre de 1/N^{1/3}, il y a interaction entre les particules et le modèle converge lorsque N tend vers l’infini vers l’équation de Vlasov-Stokes. Dans cet exposé, on s’intéresse à  l’extension de ces résultats pour des configurations de particules ayant une distance minimale inférieure au seuil critique 1/N^{1/3}. En utilisant la méthode de reflections, on calcule explicitement la vitesse de chute de chaque particule. Ce qui nous permet, dans un premier temps, d’assurer la propagation en temps fini de la distance minimale. Dans un second temps, on montre que la densité converge au sens de la distance de Wasserstein vers la solution de l’équation de Vlasov-Stokes. L’étude de convergence découle de la théorie de champs moyens développée par M. hauray et P.E Jabin dans leurs papiers.


Temps de crise et viabilité

18 décembre 2018 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Térence Bayen
Résumé :

Dans cet exposé, on s’intéresse à  la minimisation du temps de crise, fonctionnelle discontinue en horizon infini. Cette fonctionnelle mesure le temps passé par une solution d’un système contrôlé à  l’extérieur d’un ensemble K qui représente typiquement des contraintes d’état. Lorsque la condition initiale n’est pas dans le noyau de viabilité de K, ou que ce noyau est vide, la minimisation de cette fonctionnelle prend tout son sens. A travers cet exposé, on verra comment donner les conditions nécessaires d’optimalité permettant de calculer une trajectoire optimale, et on étudiera une régularisation du temps de crise. On examinera la convergence des extrémales du problème régularisé vers une extrémale du problème original (par Gamma-convergence). Enfin, grâce une reformulation du temps de crise, nous développerons quelques exemples pour comparer celui-ci avec la stratégie « temps minimal » pour rejoindre le noyau de viabilité.


Du phloème au paysage : quelques problèmes de modélisation continue des plantes

11 décembre 2018 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Youcef Mammeri
Résumé :

Je présenterai quelques résultats concernant la modélisation du développement des plantes dans leur environnement. En partant d’un nouveau modèle de distribution de sucrose dans les arbres, j’arriverai à  la propagation de ravageurs (végétales puis animales) dans des paysages agricoles. Mon propos sera centré sur des systèmes continus de type advection-réaction-diffusion.


Le spectre marqué des longueurs des variétés compactes avec flot geodesique Anosov

4 décembre 2018 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Colin Guillarmou
Résumé :

On étudie le problème de rigidité qui consiste à  savoir si le spectre marqué des longueurs de géodésiques fermées determine la métrique Riemannienne sous-jacente. Travail avec Thibault Lefeuvre.


Multi-solitons dans les équations de Schrödinger nonlinéaires

27 novembre 2018 10:45-11:45 -
Oratrice ou orateur : Stefan Le Coz
Résumé :

La conjecture de résolution en solitons affirme que toute solution globale des équations de Schrödinger nonlinéaires se décompose en temps grand en une somme de solitons et un reste dispersif. Après avoir illustré cette conjecture sur un modèle jouet, nous présenterons différents résultats qui sont autant de jalons vers une preuve de cette conjecture : stabilité des solitons, existence et stabilité de multi-solitons.


2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12