L'IECL

Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse

Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse

Abonnement iCal : iCal

Le séminaire Théorie de Lie, Géometrie et Analyse, ou LieGA en abrégé, a lieu le jeudi à 14h15 à l’IECL, soit dans la salle de séminaire du site de Metz, soit dans la salle de conférences du site de Nancy.
Il suffit d’envoyer un message à l’un des organisateurs dans les jours précédant un exposé pour qu’il soit transmis par visioconférence sur l’autre site.
Organisateurs: Alexandre Afgoustidis et Robert Yuncken
Adresses: prenom.nom@univ-lorraine.fr

Exposés à venir

Exposés passés

Quelques propriétés du groupe de Cremona

1 avril 2021 14:00-15:00 -
Oratrice ou orateur : Julie Déserti (Université de Nice-Sophia Antipolis)
Résumé :

Après avoir introduit le groupe des transformations birationnelles du plan projectif complexe, j’en donnerai quelques propriétés en faisant un parallèle avec les groupes linéaires.


Géométrie riemannienne et analyse spectrale sur les tores non commutatifs

1 avril 2021 15:45-16:45 -
Oratrice ou orateur : Raphaël Ponge (Université du Sichuan, Chengdu)
Résumé :
Les tores non commutatifs sont des exemples bien connus d’espaces non commutatifs, quelque soit ce qu’ont peu entendre par espace non commutatif. Les travaux notamment de Connes-Tretkoff et Connes-Moscovici ont motivé le développement de différente notions de courbures pour les tores non commutatifs à partir de l’analyse spectrale de l’opérateur de laplace-Beltrami dans ce contexte. Jusqu’à récemment on a surtout regardé les métriques conformément plates ou les produits de telles métriques. Même pour ces métriques la noncommutativité des tores non commutatifs rend les calculus particulièrement difficiles.
Dans cet exposé on va s’intéresser aux métriques riemanniennes plus générales. Après avoir expliqué la construction de l’opérateur de Laplace-Beltrami dans ce contexte,  et en fonction du temps permis, les résultats suivants seront présentés:
  • Théorème de Gauss-Bonnet pour les métriques riemanniennes arbitraires. Cela étend un résultat de Connes-Tretkoff obtenu dans le cas conformément plat.
  • Loi de Weyl microlocale. Cela peut se voir comme un premier pas vers l’unique ergodicité quantique dans ce contexte.
  • Formule d’intégration “quantique”. C’est un analogue d’un résultat de Connes pour les variétés riemanniennes compactes et permet de retrouver la forme volume à partir de la trace de Dixmier. Cette dernière joue le rôle de l’intégrale en GNC.
  • Formule d’indice locale pour les tores non commutatifs équipés d’une structure Kähler non-commutative.
  • An analogue de l’inégalité de Cwikel-Lieb-Rozenblum pour les valeurs propres négatives d’opérateurs de Schrödinger avec des potentiels non-lisse. Cela devrait permettre d’avoir une loi de Weyl semi-classique pour de tels opérateurs. On obtient ainsi un lien entre la GNC et l’analyse semi-classique (au sens des écoles de Simon et de Birman-Solomyak).

Poincaré series and linking of Legendrian knots

25 mars 2021 14:15-15:15 - Visioconférence
Oratrice ou orateur : Nguyen Viet Dang (Université Claude Bernard Lyon 1)
Résumé :

On a surface M with strict negative curvature given two closed curves $c_1,c_2$, the Poincaré series is a complex function counting orthogeodesic arcs joining the two curves, in the same way the Riemann zeta function counts the primes. I will first discuss the meromorphic continuation of the Poincaré series and when the curves are homologically trivial, I will explain why the value at 0 is a well–defined rational number which can be interpreted as linking of Legendrian knots. A corollary of our result is that for any pair of points (x,y) in M x M, the lenghts of the geodesics joining the two points determine the genus of M.

Zoom Meeting: Meeting ID: 895 2739 9138, Passcode: 7ni0ti


The two-dimensional Dirac bag model in strong magnetic fields

18 mars 2021 14:15-15:15 - Visioconférence
Oratrice ou orateur : Edgardo Stockmeyer (Pontificia Universidad Catolica de Chile)
Résumé :

We consider a Dirac system confined to a bounded domain in the plane. This amounts to a family of boundary conditions. There are two extreme cases, zig-zig and Infinite-mass boundary conditions. Consider a magnetic field perpendicular to the plane. I will present results on accurate asymptotics of the energy spectrum of the underlying Hamiltonian in the strong magnetic field limit. We will compare the results for different boundary conditions.

(This is based on joint collaboration with Jean-Marie Barbaroux, Loic Le Treust and Nicolas Raymond)

Zoom Meeting: Meeting ID: 895 2739 9138, Passcode: 7ni0ti


Titre à  préciser

4 mars 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Samuel Petite
Résumé :

Résumé


Équations de Painlevé non-commutatives et applications

18 février 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Mattia Cafasso (Université d'Angers)
Résumé :

Les équations de Painlevé, tout comme beaucoup d’autres équations intégrables, admettent des généralisations au cadre non-commutatif, où la variable dépendante est remplacée, par exemple, par une matrice ou un opérateur. Cette extension au cadre non-commutatif a joué un rôle centrale dans ma collaboration avec Bertola et Roubtsov sur l’étude des systèmes de Calogero-Painlevé et, plus récemment, dans ma collaboration avec Bothner et Tarricone sur les équations de Painlevé de type intégrodifférentiel et leur applications aux probabilités intégrables. Dans mon séminaire, j’essaierai d’illustrer les résultats que nous avons obtenus dans les deux cas, en soulignant leur points communs.


Équations de Painlevé non-commutatives et applications

18 février 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Mattia Cafasso
Résumé :

Les équations de Painlevé, tout comme beaucoup d’autres équations intégrables, admettent des généralisations au cadre non-commutatif, o๠la variable dépendante est remplacée, par exemple, par une matrice ou un opérateur. Cette extension au cadre non-commutatif a joué un rôle centrale dans ma collaboration avec Bertola et Roubtsov sur l’étude des systèmes de Calogero-Painlevé et, plus récemment, dans ma collaboration avec Bothner et Tarricone sur les équations de Painlevé de type intégrodifférentiel et leur applications aux probabilités intégrables. Dans mon séminaire, j’essaierai d’illustrer les résultats que nous avons obtenus dans les deux cas, en soulignant leur points communs.


Théorie de l'indice et analyse microlocale sur les groupoïdes

11 février 2021 14:15-15:15 - Salle de séminaires Metz
Oratrice ou orateur : Jean-Marie Lescure (Université Clermont Auvergne)
Résumé :

Dans cet exposé nous aborderons deux aspects de l’utilité des groupoïdes de Lie. Le premier aspect concerne la théorie de l’indice des espaces stratifiés. Nous expliquerons comment les ingrédients du théorème d’Atiyah-Singer, ainsi que sa preuve, peuvent être reformulés à l’aide de groupoïdes, puis nous verrons comment étendre cette approche aux espaces stratifiés. Le second aspect concerne l’analyse microlocale sur les groupoïdes. Nous décrirons une généralisation des opérateurs pseudodifférentiels sur les groupoïdes de Lie : les opérateurs intégraux de Fourier, et nous mettrons en évidence le rôle fondamental joué par le groupoïde cotangent symplectique de Weinstein. Enfin, nous verrons que les solutions fondamentales des équations d’évolution appartiennent, à des régularisants près, à ce calcul intégral de Fourier.


Théorie de l'indice et analyse microlocale sur les groupoïdes

11 février 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Jean-Marie Lescure
Résumé :

Dans cet exposé nous aborderons deux aspects de l’utilité des groupoïdes de Lie. Le premier aspect concerne la théorie de l’indice des espaces stratifiés. Nous expliquerons comment les ingrédients du théorème d’Atiyah-Singer, ainsi que sa preuve, peuvent être reformulés à  l’aide de groupoïdes, puis nous verrons comment étendre cette approche aux espaces stratifiés. Le second aspect concerne l’analyse microlocale sur les groupoïdes. Nous décrirons une généralisation des opérateurs pseudodifférentiels sur les groupoïdes de Lie : les opérateurs intégraux de Fourier, et nous mettrons en évidence le rôle fondamental joué par le groupoïde cotangent symplectique de Weinstein. Enfin, nous verrons que les solutions fondamentales des équations d’évolution appartiennent, à  des régularisants près, à  ce calcul intégral de Fourier.


Généralisations du théorème de Rockland

4 février 2021 15:15-16:30 -
Oratrice ou orateur : Robert Yuncken
Résumé :

Cet exposé concerne la relation entre l’analyse des opérateurs différentiels et les représentations des groupes de Lie nilpotent. La condition de Rockland généralise l’ellipticité pour les opérateurs différentiels sur les variétés qui à  l’échelle infinitésimale ressemblent à  un groupe de Lie nilpotent. C’est le cas pour la géométrie de contacte et les géométries paraboliques, par exemple. Un résultat de Melin, jamais publié, montre que de tels opérateurs vérifient les propriétés d’hypoellipticité et de Fredholm sur une variété compact. Une nouvelle preuve avec le groupoïde d’holonomie d’un feuilletage singulier nous permet de généraliser en même temps le théorème des sommes-de-carrés de Hörmander et obtenir des nouvelles classes d’opérateurs hypoelliptiques. (Travaux en commun avec I. Androulidakis, O. Mohsen et E. van Erp.)


Integration of Lie n-algebroids, or, how to solve Maurer-Cartan equations

28 janvier 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Pavol Severa
Résumé :

I will review the strategy of integration of Lie n-algebroids to Lie n-groupoids using the « path method » coming from Sullivan’s Rational Homotopy Theory. I will then explain how to solve the main analytic problem of this strategy, which is to show that the spaces of solutions of generalized Maurer-Cartan equations are actually manifolds. These results can be used to show that a « local integration » of Lie algebroids indeed produces local Lie n-groupods. Based on a joint work with Michal Å iraň.


Groupes hautement transitifs parmi ceux agissant sur un arbre

22 janvier 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Pierre Fima
Résumé :

Après une introduction aux groupes hautement transitifs et aux groupes agissant sur un arbre, je présenterai un résultat récent, en collaboration avec F. Le Maître, S. Moon et Y. Stalder caractérisant les groupes agissant sur un arbre qui sont hautement transitifs.


Conformally invariant differential operators on Heisenberg groups and minimal representations

14 janvier 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Jan Frahm
Résumé :

On Euclidean space, the Fourier transform intertwines partial derivatives and coordinate multiplications. As a consequence, solutions to a constant coefficient PDE $p(D)u=0$ are mapped to distributions supported on the variety ${p(x)=0}$. In the context of unitary representation theory of semisimple Lie groups, so-called minimal representations can often be realized on Hilbert spaces of solutions to systems of constant coefficient PDEs whose inner product is difficult to describe (the non-compact picture of a degenerate principal series). The Euclidean Fourier transform provides a new realization on a space of distributions supported on a variety where the invariant inner product is simply an $L^2$-inner product on the variety (by the work of Vergne-Rossi, Sahi, Kobayashi-à˜rsted and Möllers-Schwarz). Recently, similar systems of differential operators have been constructed on Heisenberg groups. In this talk I will explain how to use the Heisenberg group Fourier transform to obtain an $L^2$-model for minimal representations in this context.


Quantification par déformation des duaux d'algèbres de Leibniz

7 janvier 2021 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Friedrich Wagemann
Résumé :

Il s’agit d’un travail en commun avec Bénoit Dhérin (Dublin) publié en 2015. Le dual d’une algèbre de Lie g (réelle de dimension finie) est une variété de Poisson grâce au crochet de Kostant-Kirillov-Souriau (KKS). Le starproduit de Simone Gutt en fournit une quantification par déformations et est lié à  l’intégration d’une algèbre de Lie en groupe de Lie. Une algèbre de Leibniz (à  gauche, réelle de dimension finie) est un espace vectoriel h muni d’un crochet qui vérifie que le crochet est une dérivation de lui-même: [x,[y,z]] = [[x,y],z] + [y,[x,z]]. C’est une généralisation non forcément antisymétrique des algèbres de Lie. D’o๠la question (d’Alan Weinstein) de savoir dans quel sens les duaux d’algèbres de Leibniz sont des variétés de Poisson et si elles admettent une quantification par déformation. Nous répondons dans notre travail avec B. Dhérin à  ces deux questions. La démarche est la suivante: Cataneo-Dhérin-Weinstein ont introduit des micromorphismes entre germes de variétés symplectiques afin de rendre la quantification fonctorielle. Dans leur théorie, des fonctions génératrices de micromorphismes jouent le rôle de phase dans des intégrale oscillantes (opérateurs Fourier intégraux). L’expansion en phase stationnaire de ces intégrales fournit alors la quantification par déformations. Nous construisons une fonction génératrice associée au crochet de Leibniz et obtenons ainsi une quantification par déformations des duaux d’algèbres de Leibniz. La notion de variété de Poisson généralisée qui en découle (limite semiclassique) est très faible. Le crochet de Poisson généralisée est l’évaluation en 0 en une variable du crochet KKS.


Organisé par S. Mehdi et A. Pasquale

17 décembre 2020 13:45-17:05 -
Oratrice ou orateur : Rencontre spécial / Special meeting
Afternoon representation theory

Résumé :

Sur une équation de Schrödinger non-linéaire : unicité, non-dégénérescence et applications.

10 décembre 2020 14:45-15:45 -
Oratrice ou orateur : Simona Rota Nodari
Résumé :

Dans cet exposé, après avoir énoncé un résultat concernant l’unicité et la non-dégénérescence des solutions radiales positives d’une classe d’équations elliptiques semi-linéaires, je m’intéresserai au cas particulier d’une équation de Schrödinger avec une non-linéarité donnée par une différence de puissances, i.e. $g(u)=u^q-u^p-mu u$ pour $p>q>1$ et $mu$ une constante positive. Dans ce cas, la non-dégénérescence de l’unique solution positive permet d’en analyser le comportement dans différents régimes du paramètre $mu$ et donne l’unicité des minimiseurs de l’énergie à  masse fixé dans certains régimes. Mon exposé est basé sur un travail en collaboration avec Mathieu Lewin.


Titre de l'exposé

9 décembre 2020 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Nom du conférencier
Résumé :

Résumé


Systèmes locaux tordus et applications harmoniques équivariantes

3 décembre 2020 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Florent Schaffhauser
Résumé :

Les sous-groupes discrets de SL(2;R) peuvent s’interpréter géométriquement comme des orbi-surfaces hyperboliques. En l’absence de torsion, une représentation de dimension finie d’un tel groupe donne lieu à  un système local sur la surface. Pour comprendre la classification de ces derniers à  isomorphisme près (sur une surface compacte), il est utile de disposer de métriques hermitiennes spéciales sur ces objets. La théorie de Corlette permet de ramener cela à  la construction d’applications harmoniques équivariantes qui vont du plan hyperbolique vers l’espace symétrique d’un groupe de Lie semi-simple. Le but de l’exposé est de rappeler les grandes lignes de cette théorie et de montrer comment élargir ce point de vue géométrique pour inclure le cas des sous-groupes discrets de SL(2;R) possédant de la torsion. Une application possible de ce travail en commun avec D. Alessandrini et G.S. Lee est le calcul de la dimension des composantes de Hitchin des groupes de Coxeter hyperboliques.


Sur la géométrie (non-commutative) du dual tempéré des groupes classiques p-adiques (travail commun avec A.-M. Aubert)

19 novembre 2020 14:15-15:15 -
Oratrice ou orateur : Alexandre Afgoustidis
Résumé :

Soit G un groupe réductif réel ou p-adique. Pour décrire la topologie de l’espace des représentations irréductibles tempérées de G, la stratégie la plus classique est de passer par l’étude de la C*-algèbre réduite. Les composantes connexes du dual tempéré apparaissent comme les spectres de certains « blocs » dans cette C*-algèbre réduite, faisant intervenir les opérateurs d’entrelacement de Knapp-Stein. Pour les groupes réductifs réels, A. Wassermann a montré en 1987 que ces `blocs’ ont tous, à  Morita-équivalence près, une structure très belle et très simple qui encode les phénomènes de réductibilité des représentations induites. Cela lui permit de vérifier la conjecture de Baum-Connes-Kasparov pour ces groupes. Pour les groupes p-adiques, l’existence d’une structure analogue ne va pas du tout de soi. Elle a été établie, pour certains exemples de blocs simples de groupes simples, par R. Plymen et ses étudiants. Je présenterai un travail avec Anne-Marie Aubert qui (1) donne une condition nécessaire et suffisante, en termes des R-groupes de Knapp-Stein-Silberger, pour l’existence d’un théorème de structure `à  la Wassermann’, et (2) détermine explicitement les composantes qui vérifient cette condition pour les groupes symplectiques, orthogonaux ou unitaires sur un corps p-adique.


Hyperkähler Lie groups with abelian complex structures

12 novembre 2020 16:00-17:30 -
Oratrice ou orateur : Ignacio Bajo
Résumé :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11