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Séminaire Géométrie

Séminaire Géométrie

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Exposés à venir

Séminaire commun de géométrie

2 décembre 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Jean-René Chazottes
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

4 novembre 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

7 octobre 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

9 septembre 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Andreas Höring
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

1 juillet 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

3 juin 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Simon Riche
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

6 mai 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Exposés passés

Séminaire commun de géométrie

8 avril 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Giuseppe Ancona
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

4 mars 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Sébastien Boucksom
Résumé :

Métriques kählériennes canoniques et éclatements

L’existence de métriques kählériennes canoniques (Kähler-Einstein, à courbure scalaire constante, etc…) dans une classe de cohomologie donnée d’une variété kählérienne compacte admet une formulation variationnelle comme équation d’Euler-Lagrange de certaines fonctionnelles. Grâce aux travaux profonds de Darvas-Rubinstein et Chen-Cheng, on sait que de plus qu’elles admettent des points critiques (donc des métriques canoniques) ssi elles satisfont une condition de croissance linéaire. Après avoir passé en revue ces objets fondamentaux, j’expliquerai comment cette caractérisation permet de généraliser des travaux d’Arezzo-Pacard et Seyyedali-Szekelyhidi portant sur la stabilité de telles métriques par éclatement de la variété. Il s’agit d’un travail en collaboration avec Mattias Jonsson et Antonio Trusiani.


Séminaire commun de géométrie

8 janvier 2024 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Séminaire commun de géométrie

18 décembre 2023 14:00-16:00 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur :
Résumé :

Mini-cours "Syzygies and Hilbert schemes"

4 décembre 2023 10:30-12:00 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Daniele Agostini (Tübingen)
Résumé :

Séminaire commun de géométrie - Cônes de diviseurs sur $\mathbb{P}^3$ éclaté en $8$ points très généraux

6 novembre 2023 14:00-16:00 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Zhixin Xie
Résumé :
Cônes de diviseurs sur $\mathbb{P}^3$ éclaté en $8$ points très généraux

Soit $X$ l’éclatement de $\mathbb{P}^3$ en $8$ points très généraux. Alors $X$ est une variété projective lisse dont le diviseur anticanonique est nef mais non semiample.

Dans cet exposé, on donne une description explicite sur le cône nef et le cône pseudoeffectif de $X$. De plus, on montre qu’un certain groupe de Weyl agit sur le cône mobile effectif de $X$ avec un domaine fondamental rationnel polyhédral. Il s’agit d’un travail en collaboration avec Isabel Stenger.


Séminaire Commun de Géométrie

2 octobre 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Jean-René Chazotte
Résumé :

Sous-groupes sphériques, algèbres de Hecke, ordre de Bruhat (travail en cours avec Lucas Fresse et Thomas Gobet)

11 juillet 2023 09:30-10:15 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Pierre-Emmanuel Chaput
Résumé :

Iwahori a défini une déformation selon un paramètre q de l’algèbre de groupe d’un groupe de Weyl, dont les constantes de structure comptent le nombre de sous-groupes de Borel sur un corps à q éléments vérifiant certaines conditions.
Cette algèbre se présente par générateurs et relations, d’une manière qu’il est naturel de généraliser d’un groupe de Weyl à un groupe de Coxeter W arbitraire, fournissant les algèbres dites « de Hecke ».
Deodhar a construit des modules sur cette algèbre de Hecke dès lors qu’on se donne un sous-groupe parabolique W_P du groupe de Coxeter, en lien avec l’ordre de Bruhat sur le quotient W/W_P.
Nous verrons qu’il est possible de généraliser cette construction si l’on munit le sous-groupe parabolique W_P d’une involution et que l’on définit un ordre adéquat sur le quotient W/Z où Z est le groupe des points fixes de l’involution dans W_P.
Dans le cas particulier où W est le groupe de Weyl d’un groupe algébrique G muni d’un sous-groupe sphérique H, ce module se construit par une construction à la Iwahori, et on espère que des polynômes « de Kazhdan-Lusztig » définis algébriquement seraient égaux aux polynômes de Poincaré du complexe d’intersection des adhérences des H-orbites dans G/B, comme c’est le cas pour les variétés de Schubert (lorsque H=B).


Arbres jumelés, masures jumelées et polynômes de Kazhdan-Lusztig

11 juillet 2023 10:15-11:00 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Auguste Hébert
Résumé :

Soit G un groupe réductif déployé (par exemple G=SL_n ou GL_n), k un corps et K=k(t), où K est une indéterminée. Si \omega est une valuation sur K, alors la théorie de Bruhat-Tits permet d’associer un « immeuble » I_\omega sur lequel le groupe G(K) agit, et on peut alors étudier G(K) via son action sur son immeuble.

Soient maintenant \omega_+ et \omega_- les valuations associées aux inclusions K\subset k((t)) et K\subset k((t^{-1})), et soient I_+ et I_- les immeubles associés. Alors I_+ et I_- sont reliés par une codistance d^*, qui définit un « jumelage » entre I_+ et I_-.

Dans cet exposé, je décrirai l’arbre jumelé de SL_2, puis je parlerai des masures jumelées que nous avons définies récemment avec Nicole Bardy-Panse et Guy Rousseau, ainsi que des polynômes de Kazhdan-Lusztig associés.


Quantités conservées, Masses et Energies

11 juillet 2023 11:30-12:15 -
Oratrice ou orateur : Nicolas Marque
Résumé :
La masse dite ADM est une quantité fondamentale dans l’étude des espaces Asymptotiquement Euclidiens. Non seulement elle intervient dans l’étude du problème de Yamabe (et le théorème de masse positive a été un ingrédient essentiel dans sa résolution), mais en plus si cette quantité scalaire s’annule, elle neutralise toute la géométrie de l’espace.
Dans cet exposé, nous verrons comment construire cette quantité,  comment les intuitions physiques  relativistes et géométriques derrière cette construction permettent de comprendre et d’expliquer son rôle et nous élargirons la focale pour tester et ressentir ces intuitions dans d’autres cadres asymptotiques et gravitationnels.

 


Autour de la conjecture du cône de Morrison-Kawamata.

11 juillet 2023 14:00-14:45 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Gianluca Pacienza
Résumé :

Je présenterai la conjecture en question, ses implications, les résultats connus et mes contributions.


Uniformisation par la boule dans le cas non-compact (travail en cours avec H. Guenancia)

11 juillet 2023 14:45-15:30 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Benoit Cadorel
Résumé :
Les travaux de Yau et de Simpson sur l’uniformisation des variétés complexes donnent une caractérisation algébrique des variétés projectives qui sont des quotients lisses et compacts de la boule : ce sont celles pour lesquelles le fibré canonique est ample, et qui satisfont le cas d’égalité dans la célèbre inégalité de Miyaoka-Yau. Ces travaux ont ensuite été généralisés dans le cas singulier par Greb-Kebekus-Peternell-Taji et Claudon-Graf-Guenancia, pour caractériser les variétés qui sont des quotients singuliers de la boule.
Dans ce travail, nous voudrions maintenant trouver une caractérisation analogue pour les quotients non-compacts ; on peut déjà conclure dans plusieurs situations. On présentera la stratégie générale de la preuve, qui utilise de manière essentielle la théorie des variétés spéciales de F. Campana, ainsi que les liens entre hyperbolicité complexe et groupes fondamentaux des variétés quasi-projectives (dus notamment au travail de Brotbek, Deng, Daskalopoulos, Mese, Yamanoi…)

Sur la cohomologie en degré 2 des groupes kähleriens.

11 juillet 2023 16:00-16:45 - Salle de conférences Nancy
Oratrice ou orateur : Julien Maubon
Résumé :
Je vais parler d’un vieux travail en collaboration avec Bruno Klingler et Vincent Koziarz sur une question/conjecture de Carlson et Toledo. Un groupe est dit kählerien s’il est isomorphe au groupe fondamental d’une variété kählerienne compacte. On connaît un certain nombre de restrictions sur les groupes kähleriens, souvent issues de la théorie de Hodge, par exemple que leur premier nombre de Betti doit être pair. La conjecture de Carlson et Toledo affirme que tout groupe kählerien infini a de la cohomologie en degré 2. J’expliquerai une stratégie possible vers cette conjecture, initiée par A. Reznikov et que nous avions poursuivie avec B. Klingler et V. Koziarz, qui est basée sur l’étude de certaines variations de structures de Hodge et des applications et domaines de périodes associés. Cette stratégie n’a pour l’instant donné que des résultats très partiels, mais j’aimerais comprendre si on peut pousser les choses un peu plus loin.

Séminaire Commun de Géométrie - Géométries de Hilbert et Funk, les mondes engloutis des convexes

3 juillet 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Constantin Vernicos
Résumé :

Géométries de Hilbert et Funk, les mondes engloutis des convexes

Le model de Klein ou projectif de la géométrie hyperbolique se définit à l’aide de la convexité de la boule euclidienne et le birapport. Hilbert fera remarquer à Klein que sa construction permet de définir de nouvelles géométries à l’intérieur de n’importe quel convexe.
Elle est fortement lié à une autre géométrie de nature affine, dite de Funk. Je me propose de vous faire une introduction à ces géométries et vous mener jusqu’à quelques résultats récents obtenus avec Faifman et Walsh qui relient la croissance volumique de ces géométries aux conjectures de Mahler et Kalaï.


Séminaire Commun - Sergey Lysenko

19 juin 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Sergey Lysenko
Résumé :

titre: geometrisation de la representation de Weil.

resumé: On va presenter la geometrisation de la representation de Weil
du groupe metaplectique sur un corps fini. Si le temps le permet, on
discutera aussi le cas de la representation de Weil du groupe
metaplectique sur un corps local non-archimédien et les applications
pour le programme de Langlands geometrique.


Séminaire Commun de Géométrie - Dualité structures complexes-hyperboliques et projectives réelles

5 juin 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Andrès Sambarino
Résumé :
Une dualité entre les structures complexe-hyperboliques et les structures projectives réelles
Soit $M$ une variété (réelle-)hyperbolique fermé. Un résultat classique dû à Bourdon entraîne que pour toute action convexe co-compact du $\pi_1M$ dans l’espace hyperbolique-complexe, la dimension de Hausdorff de son ensemble limite est minorée par $n-1$, avec égalité uniquement lorsque l’action laisse invariante une copie totalement géodésique de l’espace hyperbolique réel.
Dans cette exposé on regardera une version infinitésimale de cet énoncé, portant sur la deuxième variation de la dimension de Hausdorff de l’ensemble limite, pour des déformations de cette dernière action. Notre calcul se base sur une étude de l’espace des structures projectives réelles sur $M$ et d’une métrique naturelle, dite de Pression, qu’il porte.
C’est un travail en collaboration avec M. Bridgeman, B. Pozzetti et A. Wienhard.

Séminaire Commun de Géométrie - équidistribution d'intersections typiques avec des sous-variétés localement homogènes

15 mai 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Nicolas Tholozan
Résumé :
Titre: équidistribution d’intersections typiques avec des sous-variétés localement homogènes
Résumé: Je présenterai un travail en collaboration avec Salim Tayou qui donne une réponse assez générale à la question suivante: Etant donnée une sous-variété V d’un espace localement homogène X et une suite équidistribuée O_n de sous-espaces localement homogènes de X, vers quoi s’équidistribue l’intersection de O_n avec V ?
Cette question est principalement motivée par ses applications à la théorie de Hodge. Notre réponse fournit par exemple des théorèmes d’équidistribution pour le lieu de Noether—Lefschetz d’une famille de variété algébriques ou pour les variétés abéliennes à multiplication complexe.

Séminaire Commun de Géométrie - Géométrie des surfaces plates de grand genre

3 avril 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Elise Goujard
Résumé :

Dans cet exposé on s’intéressera aux surfaces de demi-translation et plus particulièrement aux surfaces à petits carreaux de demi-translation. Après avoir rappelé quelques résultats sur la répartition de ces surfaces dans les espaces de modules de surfaces plates, j’exposerai des résultats récents et des conjectures sur la géométrie et la combinatoire de ces surfaces en grand genre.

Dans le cas générique (strates principales des espaces de modules), ces résultats sont dus à un travail en collaboration avec V. Delecroix, P.Zograf and A. Zorich, et s’interprètent également en terme de mutlicourbes fermées sur les surfaces. J’expliquerai également ce que l’on sait faire dans le cas des strates impaires et les conjectures correspondantes (travail en commun avec E. Duryev et I. Yakovlev).


Séminaire Commun de Géométrie - Hyperbolicité en présence d'un grand système local

6 mars 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Yohan Brunebarbe
Résumé :

Hyperbolicité en présence d’un grand système local

 

Serge Lang a proposé plusieurs conjectures influentes reliant différentes notions d’hyperbolicité pour les variétés algébriques complexes projectives. Par exemple, il a conjecturé que le lieu balayé par les courbes entières coïncide avec le lieu balayé par les sous-variétés qui ne sont pas de type général, du moins après avoir pris les fermetures de Zariski. J’expliquerai que certaines de ces conjectures (dont celle ci-dessus) sont vraies pour les variétés qui admettent un grand système local complexe au sens de Campana et Kollár (par exemple toute variété qui possède une variation de structures de Hodge mixtes dont l’application des périodes est finie).


Séminaire Commun de Géométrie - l'espace des métriques kählériennes

6 février 2023 14:00-16:00 -
Oratrice ou orateur : Eleonora Di Nezza
Résumé :

L’espace des métriques kähleriennes.

Un problème classique en géométrie kählerienne est de trouver des métriques kähleriennes spéciales, cet à dire avec des bonnes propriétés de courbure. En relation avec ce problème, l’étude de l’espace des métriques kähleriennes, que l’on denote H, devient cruciale.

Cet espace à été étudié à partir des année 80 quand Mabuchi a introduit un produit scalaire sur chaque espace tangent. À partir de cela, une famille de distances d_p, p>=1, on été définie sur H en démontrant que (H, d_p) est une espace métriques mais pas complet.
Dans la première partie cette exposé on donnera un panorama de tout ce que on sait sur cet espace. Puis parlera plus en détail de ses géodésiques, son complété métrique et des distances d_p.
Les résultats présentés dans cette exposé sont basés sur des deux travaux, un en collaboration avec Vincent Guedj et l’autre en collaboration avec Chinh Lu.


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