Séminaire de Géométrie complexe

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Croissances et suites de degrés

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 22 février 2016 15:30-16:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Julie Déserti Résumé :

Dans cet exposé je m’intéresserai aux croissances et suites de degrés des automorphismes polynomiaux de $mathbb{C}^n$ et des transformations birationnelles de $mathbb{P}^n_{mathbb{C}}$.


Actions des groupes de Schottky sur les variétés rationnelles homogènes

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 8 février 2016 15:30-16:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Christian Miebach Résumé :

En 1877 Schottky a construit des actions libres et propres du
groupe libre de rang $r$ sur un domaine de la sphère de Riemann qui ont pour quotient une surface de Riemann compacte de genre $r$.
En 1984 Nori a généralisé cette construction à  tout espace projectif complexe de dimension impaire dans le but d’obtenir des variétés complexes compactes dont le groupe fondamental est libre. Là¡russon ainsi que Seade et Verjovsky ont étudié des propriétés analytiques et géométriques de ces variétés quotients, comme leur dimensions algébrique
et de Kodaira, et leurs déformations. Je parlerai d’un travail récent avec Karl Oeljeklaus (Aix-Marseille Université) o๠nous avons considéré la question aux quelles variétés rationnelles homogènes on peut généraliser la construction de Nori. De plus, j’expliquerai les résultats que nous avons obtenus sur la géométrie des nouveaux exemples de variétés quotients.


Progrès récents dans l'étude des sous-variétés coisotropes des variétés holomorphes symplectiques

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 1 février 2016 15:30-16:30 Lieu : Oratrice ou orateur : Gianluca Pacienza Résumé :

Claire Voisin a récemment proposé une nouvelle approche pour l’étude du groupe de Chow des 0-cycles sur les variétés holomorphes symplectiques. Les objets clé dans cette approche sont les sous-variétés coisotropes de telles variétés. Dans l’exposé je présenterai des résultats portant sur l’existence et la théorie des déformations de sous-variétés coisotropes des variétés holomorphes symplectiques, obtenus dans une séries de travaux en collaboration avec F. Charles, Ch. Lehn et G. Mongardi.


Conjecture de la négativité bornée et constantes de Harbourne des surfaces abéliennes

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 25 janvier 2016 15:30-16:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Xavier Roulleau Résumé :

La conjecture de la négativité bornée a été formulée par l’école italienne dès le début de la théorie des surfaces algébriques. Elle prévoit que pour une surface projective complexe lisse X, il existe une constante b telle que pour toute courbe C (réduite) sur X l’auto-intersection de C vérifie C^2 >b.
Même si on sait que cette conjecture est vérifiée par une surface donnée (par exemple le plan), on ne sait en général rien dire pour un éclatement (multiple) de cette surface. Les constantes de Harbourne ont été récemment introduites pour aborder cette question.
Dans cette exposé nous ferons le point sur les connaissances actuelles et présenterons nos résultats sur les surfaces abéliennes contenant des courbes elliptiques.


Endomorphismes permutables de $mathbb P^2$

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 11 janvier 2016 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Lucas Kaufmann Résumé :

On considère le problème de décrire les pairs d’endomorphismes holomorphes permutables (c.a.d. qui commutent) de l’espace projective complexe. Le cas de dimension $1$ est classique et a été classifié par Fatou, Julia et Ritt sous la condition

$f^n neq g^m$ pour tout $n,m geq 1.$ (1)

En dimension quelconque un théorème de Dinh et Sibony montre que, si $f$ et $g$ sont des endomorphismes permutables de $mathbb P^k$ et leurs degrés satisfont $d_f^n neq d_g^m$ pour tout $n,m geq 1$ alors $f$ et $g$ sont induits par des applications affines de $mathbb C^k$ après un quotient par un groupe discret de transformations affines. Leur conclusion n’est plus vraie si on remplace la condition sur les degrés par la condition plus faible $f^n neq g^m$ pour tout $n,m geq 1$. Un contre exemple existe en dimension $k geq 3$.

Le but de cet exposé est de présenter une description des endomorphismes permutables du plan projectif sous la condition plus faible (1), ce qui complète la classification en dimension 2.


Structures de Hodge lacées et fibrés harmoniques

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 16 novembre 2015 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Jeremy Daniel Résumé :

La théorie de Hodge non-abélienne étudie la correspondance entre fibrés
plats et fibrés de Higgs sur une variété projective, correspondance
établie via la notion intermédiaire de fibré harmonique. On expliquera
comment la donnée d’un fibré harmonique est équivalente à  la donnée d’une
variation de structures de Hodge lacées, ces structure étant des analogues
en dimension infinie des structures de Hodge. Cette approche permet en
particulier d’associer une application des périodes à  tout fibré
harmonique, et ainsi d’imiter les techniques de théorie de Hodge
classique.


Semi-positivité du cotangent logarithmique et conjecture de Shafarevich-Viehweg [d'après Campana, Păun, Taji,...]

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 2 novembre 2015 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Benoît Claudon Résumé :

Démontrée par A. Parshin et S. Arakelov au début des années 1970,
la conjecture d’hyperbolicité de Shafarevich affirme qu’une famille de
courbes de genre g ≥ 2 paramétrée par une courbe non hyperbolique
(c’est-à -dire isomorphe à  $mathbb P^1$, $mathbb C$, $mathbb C^*$ ou une courbe elliptique)
est automatiquement isotriviale : les modules des fibres lisses sont
constants. En dimension supérieure, les travaux de E. Viehweg sur les
modules des variétés canoniquement polarisées l’ont amené à  formuler la
généralisation suivante : si une famille de variétés canoniquement
polarisées (paramétrée par une base quasi-projective) est de variation
maximale, alors la base est de log-type général. Il s’agit donc d’une
forme d’hyperbolicité algébrique attendue pour l’espace des modules. En
adaptant des résultats dus à  Y. Miyaoka sur la semi-positivité
générique du fibré cotangent au cadre logarithmique (et orbifolde), F.
Campana et M. Păun ont récemment obtenu une réponse positive à  la
conjecture de Viehweg. Cet exposé sera également l’occasion de
donner un aperçu de la classification des orbifoldes développée par
F. Campana. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’énonce la forme
optimale de la conjecture de Viehweg démontrée par B. Taji.


Familles d'espaces de modules de faisceaux stables sur les surfaces K3

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 8 juin 2015 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Matei Toma Résumé :

Structure de l'espace de Teichmà¼ller en dimension supérieure.

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 1 juin 2015 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Laurent Meersseman Résumé :

L’espace de Teichmà¼ller d’une variété $X$ réelle compacte orientée est classiquement défini comme le quotient de l’ensemble des opérateurs complexes sur $X$ par l’action du groupe des difféomorphismes isotopes à  l’identité. C’est naturellement une variété complexe lorsque $X$ est une surface. En dimension supérieure, malheureusement, ce n’est en général ni une variété ni un espace analytique, mais seulement un champ analytique. Le but de cet exposé est de décrire la structure locale de ce champ, en comparant l’espace de Teichmà¼ller au voisinage d’un point $J$ et l’espace de Kuranishi $K$ de $J$. Le point central est d’expliquer qu’il ne s’agit pas simplement du quotient de $K$ par l’action du groupe d’automorphismes de $J$, mais qu’il faut intégrer l’holonomie d’une structure multifeuilletée de l’espace des opérateurs complexes sur $X$.


Variation des espaces de modules de faisceaux semistables sur les variétés de dimension supérieure

Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 18 mai 2015 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Matei Toma Résumé :

Gieseker et Maruyama ont construit des espaces de modules de faisceaux semistables au dessus des variétés projectives polarisées de dimension supérieure a un. Le changement de la polarisation entraine en général une variation des espaces de modules correspondants, variation qui a été l’objet d’études approfondies en dimension deux. La poursuite de ces études en dimension supérieure s’est heurtée a l’apparition de façon essentielle des polarisations irrationnelles pour lesquelles même une construction des espaces de modules n’était pas disponible. Dans cet exposé nous présentons un travail en commun avec Daniel Greb et Julius Ross, dans lequel nous introduisons et étudions une nouvelle notion de stabilité qui nous permet de résoudre ces problèmes de construction et de variation au moins en dimension trois. Les nouveaux espaces de modules apparaissent comme des sous-schémas des espaces de modules de représentations de carquois.


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