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La conjecture de Beauville-Voisin pour les sextiques EPW doubles
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 27 mars 2023 15:30-16:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Robert Laterveer Résumé :Séminaire de géométrie complexe et groupes algébriques
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 20 mars 2023 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Ilia Smilga Résumé :titre : *Action du groupe de Weyl sur l’espace des vecteurs MA-invariants*
résumé : Soit G un groupe de Lie réel semisimple, A son
« sous-espace de Cartan » ou « tore déployé maximal » (sous-algèbre
abélienne diagonalisable sur les réels maximale). On peut alors
définir son groupe de Weyl restreint W, comme le quotient du
normalisateur de A par son centralisateur. (Je donnerai des
exemples concrets).
Considérons maintenant une représentation irréductible de dimension
finie rho de ce groupe (agissant sur un espace V). Alors W a une
action bien définie sur le sous-espace V^L formé par les vecteurs de
V fixés par le normalisateur de A, appelé MA ou L.
Dans le groupe de Weyl (restreint), un rôle spécial est joué par le « mot
le plus long » w_0, qui envoie les racines (restreintes) positives sur
les racines (restreintes) négatives. Nous nous posons la question
suivante : dans quels cas ce w_0 a-t-il une action non triviale sur
V^L ? (Cette question est motivée par une certaine question en
dynamique des groupes de transformations affines.)
Cette question se décompose naturellement en deux parties : quelles sont
les représentations pour lesquelles, déjà, V^L est non trivial ? et
puis, parmi celles-ci, quelles sont celles où, en plus, w_0 agit
non-trivialement sur V^L ? Dans le cas particulier où G est déployé,
la première question est très facile, et nous avons trouvé la réponse à
la deuxième, qui est : « presque toutes ». Dans le cas général, j’ai
récemment obtenu la réponse à la première question, et pour la deuxième
question je dispose d’une conjecture. Je vais présenter tous ces travaux.
Séminaire « Groupes algébriques et géométrie complexe » (en ligne, horaire inhabituel)
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 13 mars 2023 16:00-17:00 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Sarah Dijols Résumé :Titre : Induites paraboliques du groupe p-adique G_2 distinguées par SO_4
Résumé : Après une brève introduction pour motiver l’étude des représentations distinguées, j’expliquerai comment la théorie de Mackey pour les groupes p-adiques nous permet d’identifier ce type de représentations et les spécificités du cas de l’étude du groupe exceptionnel G_2. Je présenterai une première description de certaines des représentations distinguées pour la paire (G_2, SO_4), et une nouvelle approche en cours pour obtenir une classification plus complète de ces représentations où la structure des octonions joue un rôle central.
La conjecture de Beauville-Voisin pour les sextiques EPW doubles
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 13 mars 2023 14:00-15:00 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Robert Laterveer Résumé :Séminaire Commun de Géométrie - Hyperbolicité en présence d'un grand système local
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 6 mars 2023 14:00-16:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Yohan Brunebarbe Résumé :Hyperbolicité en présence d’un grand système local
Serge Lang a proposé plusieurs conjectures influentes reliant différentes notions d’hyperbolicité pour les variétés algébriques complexes projectives. Par exemple, il a conjecturé que le lieu balayé par les courbes entières coïncide avec le lieu balayé par les sous-variétés qui ne sont pas de type général, du moins après avoir pris les fermetures de Zariski. J’expliquerai que certaines de ces conjectures (dont celle ci-dessus) sont vraies pour les variétés qui admettent un grand système local complexe au sens de Campana et Kollár (par exemple toute variété qui possède une variation de structures de Hodge mixtes dont l’application des périodes est finie).
Sur la structure des polynômes différentiellement homogènes, et leur lien avec les différentielles de jets (tordues) sur les espaces projectifs
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 27 février 2023 15:30-16:30 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Antoine Etesse Résumé :Problème de non-annulation pour les variétés à fibré anticanonique nef
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 27 février 2023 14:00-15:00 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Zhixin Xie Résumé :Soit X une variété complexe proiective de dimension trois avec
bonnes singularités. Miyaoka a montré dans les années 1980 que si le
fibré canonique K_X est nef, alors un certain multiple de K_X est
effectif. Ceci est le théorème classique de non-annulation pour les
variétés minimales de dimension trois.
Dans cet exposé nous expliquerons des résultats analogues pour le fibré
anticanonique -K_X, ce qui correspondent au problème de non-annulation
pour les variétés à courbure semi-positive. Plus précisément, nous
montrerons que si -K_X est nef, alors la classe numérique de -K_X est
effective.
Il s’agit d’un travail en collaboration avec Vladimir Lazić, Shin-ichi
Matsumura, Thomas Peternell and Nikolaos Tsakanikas.
Séminaire Commun de Géométrie - l'espace des métriques kählériennes
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 6 février 2023 14:00-16:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Eleonora Di Nezza Résumé :L’espace des métriques kähleriennes.
Un problème classique en géométrie kählerienne est de trouver des métriques kähleriennes spéciales, cet à dire avec des bonnes propriétés de courbure. En relation avec ce problème, l’étude de l’espace des métriques kähleriennes, que l’on denote H, devient cruciale.
Cet espace à été étudié à partir des année 80 quand Mabuchi a introduit un produit scalaire sur chaque espace tangent. À partir de cela, une famille de distances d_p, p>=1, on été définie sur H en démontrant que (H, d_p) est une espace métriques mais pas complet.
Dans la première partie cette exposé on donnera un panorama de tout ce que on sait sur cet espace. Puis parlera plus en détail de ses géodésiques, son complété métrique et des distances d_p.
Les résultats présentés dans cette exposé sont basés sur des deux travaux, un en collaboration avec Vincent Guedj et l’autre en collaboration avec Chinh Lu.
Séminaire de géométrie complexe et groupes algébriques
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 30 janvier 2023 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Tristan Bozec Résumé :Titre : Structures Calabi-Yau et espaces de représentations.
Résumé : Brav et Dyckerhoff ont montré que, dans un contexte approprié, les structures dites Calabi-Yau (CY) en algèbre noncommutative induisent des structures lagrangiennes sur les espaces de représentations. Je vais donner des applications de ce principe dans le cadre des carquois en exhibant de nouvelles sous-variétés lagrangiennes du schéma de Hilbert de points sur le plan, correspondant à des lieux critiques dits relatifs ou contraints. J’expliquerai aussi comment ces structures CY recouvrent des notions standard en géométrie Poisson et (quasi)Hamiltoniennes, et comment elles donnent lieu à une nouvelle théorie topologique des champs (TFT) si le temps le permet. C’est un rapport sur des travaux réalisés avec Damien Calaque et Sarah Scherotzke.
Séminaire de groupes algébriques et géométrie complexe
Catégorie d'évènement : Séminaire de géométrie complexe Date/heure : 23 janvier 2023 14:00-15:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Thomas Gobet Résumé :Titre: Groupes de tresses et algèbres de Hecke de normalisateurs de sous-groupes de réflexions
Résumé: Étant donné un groupe de réflexions complexe (fini) et un sous-groupe de ce dernier engendré par des réflexions, on peut se demander sous quelles hypothèses ce sous-groupe admet un complément à l’intérieur de son normalisateur. Dans le cas des groupes de Coxeter et de leurs sous-groupes paraboliques, Howlett a montré qu’un tel complément existe toujours et a donné un algorithme pour en déterminer un système de générateurs. Taylor et Muraleedaran ont montré que les sous-groupes paraboliques des groupes de réflexions complexes finis admettent également un complément. Lorsque le sous-groupe n’est pas parabolique, l’existence de complément n’est en général pas garantie.
En lien avec l’étude des algèbres de Yokonuma-Hecke, Marin a défini un groupe que l’on peut considérer comme le groupe de tresses d’un normalisateur d’un sous-groupe de réflexions. Celui-ci contient le groupe de tresses du sous-groupe de réflexions comme sous-groupe normal, fournissant une suite exacte courte qui relève celle induite par l’inclusion du sous-groupe de réflexions dans son normalisateur. On peut également construire l’analogue d’une algèbre de Hecke pour le normalisateur du sous-groupe de réflexions. Dans les cas où la suite exacte induite par l’inclusion du sous-groupe de réflexions dans son normalisateur est scindée, on peut se demander si cette propriété se relève à la suite exacte impliquant le groupe de tresses du normalisateur. Si c’est le cas, on obtient une décomposition en produit semi-direct de l’algèbre de Hecke du normalisateur, ce qui permet notamment d’en construire une base standard.
Dans un premier temps, nous rappellerons les définitions et constructions des objets considérés. Nous expliquerons pourquoi, dans le cas d’un groupe de Coxeter fini et d’un sous-groupe de réflexions arbitraire, le groupe de tresses du normalisateur se décompose toujours en un produit semi-direct (travail en commun avec Anthony Henderson et Ivan Marin). Si le temps le permet, nous évoquerons la situation plus générale des groupes de réflexions complexes finis. Dans ce cas, les suites exactes mentionnées plus haut ne sont pas scindées en général, mais sous de bonnes hypothèses sur le corps de base et l’ensemble des paramètres, il existe toujours une décomposition en produit semi-direct de l’algèbre de Hecke du normalisateur (travail en commun avec Ivan Marin).