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Séminaire de géométrie complexe

Séminaire de géométrie complexe

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La conjecture de b-semiamplitude sur les surfaces

6 février 2017 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Enrica Floris
Résumé :

Une fibration lc-triviale f:(X,B)->Y est une fibration telle que le diviseur log-canonique de la paire (X,B) est trivial le long des fibres de f. Comme dans le cas de la formule du fibré canonique pour des fibrations elliptiques, le diviseur log-canonique peut être écrit comme la somme du tiré en arrière de trois diviseurs : le diviseur canonique de Y; un diviseur, appelé discriminant, qui contient des informations sur les fibres singulières ; un diviseur appelé partie modulaire qui contient des informations sur la variation birationnelle des fibres. Il est conjecturé que la partie modulaire est semiample. Ambro a demontré la conjecture quand la base Y est une courbe. Dans cet expose on expliquera une stratégie pour démontrer la conjecture quand la base est une surface. Il s’agit d’un travail en cours en collaboration avec Vladimir Lazic.


Algèbres de Hall cohomologiques et polynômes de Kac

30 janvier 2017 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Tristan Bozec
Résumé :

Cet exposé est lié à  l’étude des algèbres de Hall cohomologiques associées à  certaines variétés de représentations de carquois. Celles-ci suscitent un intérêt grandissant dans des domaines connexes à  la théorie des cordes, contexte dans lequel il est important de considérer des carquois arbitraires, comme par exemple le carquois à  un sommet et g boucles (on sait son étude reliée à  celle des courbes de genre g). La première difficulté dans le cas des carquois arbitraires consiste à  définir des analogues des variétés nilpotentes de Lusztig. Il est en effet nécessaire de considérer des représentations dites semi-nilpotentes dans le cas général pour obtenir des sous-variétés Lagrangiennes.
Dans une collaboration avec Schiffmann et Vasserot, on réalise le décompte des points de ces variétés sur les corps finis, qui est relié à  des analogues des polynômes de Kac. Ce décompte repose largement sur l’étude pointue de variétés carquois de Nakajima, qui jouent ici le rôle de compactifications.
Ce décompte permet en fait de calculer le polynôme de Poincaré de l’algèbre de Hall cohomologique associée à  ces variétés semi-nilpotentes


Panorama des résultats de Bayer et Macrà¬

20 janvier 2017 10:30-15:30 -
Oratrice ou orateur : Arvid Perego
Résumé :

Le flot de Yang-Mills sur les variétés kählériennes

16 janvier 2017 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Richard Wentworth
Résumé :

Le but de cet exposé est d’esquisser quelques résultats récents sur le comportement du flot de Yang-Mills des connexions intégrables sur une variété kählérienne. Notamment, j’expliquerai les éléments essentiels de la preuve d’une conjecture de Bando et Siu pour des fibrés holomorphes non-stables. La formation asymptotiques de singularités dans le flot admet une correspondance exacte avec les singularités de la filtration de Harder-
Narasimhan. Au passage, je poserai quelques questions concernant la structure des espaces de modules.


Introduction à  la stabilité dans les catégories abéliennes, II

10 janvier 2017 14:00-15:00 -
Oratrice ou orateur : Damien Mégy
Résumé :

Introduction à  la stabilité dans les catégories abéliennes, quasi-abéliennes et triangulées (I)

13 décembre 2016 14:00-15:00 -
Oratrice ou orateur : Damien Mégy
Résumé :

Propriétés résiduelles des groupes de tresses pures sur des surfaces.

12 décembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Paolo Bellingeri
Résumé :

Le groupe de tresses pures $P_n$ est résiduellement nilpotent sans torsion, mais aucune des preuves connues de ce fait s’étend aux groupes de tresses pures sur des surfaces. Dans ce séminaire, après avoir rappelé quelques faits sur les propriétés résiduelles et introduit les groupes de tresses (pures) sur des surfaces, je raconterai ce qu’on sait à  ce jour sur les propriétés résiduelles de ces groupes, je montrerai quelques applications, en particulier dans la théorie des invariants de type fini, et je terminerai avec des possibles perspectives.


Un survol sur les résultats de Bayer-Macrà¬

6 décembre 2016 14:00-15:00 -
Oratrice ou orateur : Arvid Perego
Résumé :

Déformations des solides kählériens de dimension de Kodaira 1

5 décembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Hsueh-Yung Lin
Résumé :

Le problème de Kodaira demande si toute variété compacte kählérienne admet une déformation (arbitrairement petite) vers une variété projective. Nous présenterons des résultats positifs de ce problème pour certaines variétés de dimension 3 fibrées par des surfaces c_1-triviales. A un biméromorphisme près, ces variétés recouvrent les solides kählériens de dimension de Kodaira 1.


Espaces de modules de faisceaux sur les surfaces K3

29 novembre 2016 14:00-15:30 -
Oratrice ou orateur : Arvid Perego
Résumé :

Quantum K-theory

28 novembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Anders Buch
Résumé :

The quantum cohomology ring of a flag variety encodes the Gromov-Witten invariants that count curves meeting Schubert varieties in general position. When infinitely many such curves exist, the arithmetic genus of the corresponding family of curves is called a K-theoretic Gromov-Witten invariant. The quantum K-theory ring of
Givental is a generalization of the quantum cohomology ring that encodes the K-theoretic Gromov-Witten invariants. While little is known about the quantum K-theory of general flag varieties, the (small) quantum K-theory of cominuscule flag varieties has been studied in a series of papers with Chaput, Mihalcea, and Perrin. I will speak about geometric and combinatorial aspects of this work.


L'approche de Faltings

21 novembre 2016 13:30-15:30 -
Oratrice ou orateur : Anna Piwatz
Résumé :

Equivariant quantum cohomology and puzzles

21 novembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Anders Buch
Résumé :

The « classical equals quantum » theorem states that any equivariant Gromov-Witten invariant (3 point, genus zero) of a Grassmann variety can be expressed as a triple intersection of Schubert classes on a two-step partial flag variety. An equivariant triple intersection on a two-step flag variety can in turn be expressed as a sum over puzzles that generalizes both Knutson and Tao’s puzzle rule for Grassmannians and the cohomological puzzle rule for two-step flag varieties. These results together give a Littlewood-Richardson rule for the equivariant quantum cohomology of Grassmannians. I will speak about geometric and combinatorial aspects of this story, which is based on papers with Kresch, Purbhoo, Mihalcea, and Tamvakis.


Survol sur les espaces de modules de faisceaux semi-stables sur les variétés algébriques

14 novembre 2016 14:00-15:30 -
Oratrice ou orateur : Matei Toma
Résumé :

Curve neighborhoods and minimal degrees in quantum products

7 novembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Christoph Baerligea
Résumé :

Gromov-Witten invariants are invariants of a smooth projective variety $X$ which count the number of curves of genus zero on $X$ meeting prescribed incidence conditions. The (small) quantum cohomology ring is a commutative graded $mathbb{Z}[q]$-algebra whose structure coefficients are given by three-point genus zero Gromov-Witten invariants. It is a deformation of the ordinary cohomology and depends on polynomial variables $q$ indexed by a basis of $H_2(X)$. In this talk, we will focus on the simplest case where $X=G/P$ is a homogeneous space. In this case, Fulton-Woodward gave a description of the minimal degrees $d$ such that $q^d$ occurs in the quantum product of two Schubert cycles. We will use this description and the theory of curve neighborhoods by Buch-Mihalcea to prove that there exists a unique minimal degree $d_X$ in the quantum product of two points. This degree $d_X$ can be completely understood in terms of Kostant’s cascade of strongly orthogonal roots. Moreover, it can be shown that any minimal degree in any quantum product of two Schubert cycles is bounded by $d_X$.


Différentielles symétriques sur les variétés hyperboliques complexes à  cusps

3 octobre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Benoît Cadorel
Résumé :

Une compactification lisse d’un quotient de domaine symétrique borné étant donnée, on souhaite étudier les notions de positivité usuelles de ses fibrés cotangents logarithmique et standard. Pour cela, on prouve un critère métrique de grosseur des fibrés cotangents, applicable à  toute paire logarithmique lisse. On peut ainsi montrer que le fibré cotangent logarithmique de la compactification précédente est toujours gros, ce qui redonne un résultat de Y. Brunebarbe.

Dans le cas d’un quotient de la boule, on s’intéresse aux revêtements ramifiés de la compactification, étales sur l’intérieur. On donne des ordres de ramification effectifs à  partir desquels toutes les sous-variétés d’un tel revêtement, non incluses dans le bord, ont leur fibré cotangent gros, ou nef.


A non-Levi branching rule in terms of Littelmann paths

26 septembre 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Jacinta Torres
Résumé :

The Littelmann paths model is a strong tool used to understand finite-dimensional representations of complex semi-simple Lie algebras. It has remarkable applications, such as a rule for the the decomposition into simple summands of the tensor product of two irreducible representations and of the restriction of a simple representation to a Levi sub algebra (those obtained by removing nodes from the Dynkin diagram). Such rules are called branching rules. We prove a conjecture of Naito-Sagaki about a branching rule for the restriction of irreducible representations of $mathfrak{sl}(2n,mathbb{C})$ to $mathfrak{sp}(2n,mathbb{C})$ in terms of Littelmann paths. The embedding is given by the folding of the type $A_{2n-1}$ Dynkin diagram, and is not of Levi type. So far, no non-Levi branching rules were known in terms of Littelmann paths. This is joint work with Bea Schumann.


Phénomènes de positivité dans les algèbres de Hecke associées aux groupes de Coxeter arbitraires

27 juin 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Thomas Gobet
Résumé :

Les algèbres de Hecke associées aux groupes de Weyl finis ou
affines sont centrales en théorie des représentations, en géométrie et en
topologie de petite dimension notamment. En 1979, motivés par des
questions reliées aux singularités des variétés de Schubert, Kazhdan et
Lusztig ont introduit deux bases (dites canoniques) de ces algèbres. Ils
en ont donné une définition purement combinatoire, qui se généralise aux
algèbres de Hecke associées aux groupes de Coxeter arbitraires. Ils ont en
outre formulé une conjecture de positivité: la matrice de changement de
base entre l’une des bases canoniques et la base dite standard de
l’algèbre de Hecke ne devrait avoir pour coefficients que des polynômes à 
coefficients positifs. Si cette conjecture a été rapidement démontrée par
Kazhdan et Lusztig (1980) dans le cas des groupes de Weyl en utilisant des
techniques géométriques, l’absence de telles techniques dans le cas
général a longtemps constitué un obstacle à  une approche générale,
jusqu’aux travaux de Soergel (2007): Soergel a proposé un remplacement à 
la géométrie (a priori) inexistante dans le cas général, ce qui a permis
une preuve récente de la conjecture de positivité en toute généralité par
Elias et Williamson (2014).

Après quelques rappels sur les groupes de Coxeter, leurs algèbres de Hecke
et les groupes d’Artin-Tits associés, nous tenterons d’expliquer l’idée de
la construction de Soergel, qui repose sur une technique de
catégorification, sans entrer dans les détails techniques. Nous
expliquerons comment cette approche peut également être utilisée pour
résoudre certaines généralisations de la conjecture de positivité énoncées
par Dyer, et reliées à  des problèmes touchant aux groupes d’Artin-Tits.


Un critère de quadraticité local pour la variété des représentations du groupe fondamental d'une variété algébrique lisse

6 juin 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Louis-Clément Lefèvre
Résumé :

Nous nous intéressons aux groupes fondamentaux des variétés algébriques lisses complexes quasi-projectives, que nous étudions à  travers leurs représentations dans un groupe algébrique linéaire et les déformations de ces représentations.

Dans le cas d’une variété kählérienne compacte, la théorie de Goldman-Millson (1988) décrit précisément les obstructions aux déformations d’une représentation donnée, inspirée par les travaux sur le type d’homotopie réelle et la théorie de Hodge des variétés kählériennes compactes. Les seules obstructions sont d’ordre 2.

Pour une variété algébrique non compacte, la théorie est étendue par Kapovich-Millson (1998) à  l’aide de structures de Hodge mixtes. Nous montrons comment dans certains cas la théorie se réduit encore à  des seules obstructions d’ordre 2 et nous donnons des exemples o๠se phénomène se produit.

Travail prépublié arXiv:1509.02871


Formes différentielles logarithmiques et résidus

23 mai 2016 15:30-16:30 -
Oratrice ou orateur : Delphine Pol
Résumé :

Dans son papier fondamental, K. Saito développe la notion de formes différentielles logarithmiques et de résidus le long d’un diviseur réduit singulier. M. Granger et M. Schulze montre que lorsque le module des résidus logarithmiques est minimal, le diviseur est à  croisements normaux en codimension 1. Plus récemment, A.G. Aleksandrov et A. Tsikh ont généralisé certaines de ces notions au cas des intersections complètes. Dans cet exposé, je commencerai par introduire le module des formes différentielles logarithmiques et leurs résidus le long d’un diviseur ou d’une intersection complète. On s’intéressera ensuite au cas des courbes, pour lesquelles on relie les valuations du module des résidus aux valuations de l’idéal jacobien et des différentielles de Kähler.


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