Séminaires

Exposés à venir

Caractérisation de formes binaires de même image.

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 23 janvier 2025 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Etienne Fouvry (Orsay) Résumé :

Soit $F(X,Y)$ une forme binaire à coefficients entiers, de discriminant non nul, de degré $\geq 3$.
A quelle condition, nécessaire et suffisante, existe-t-il une forme $G (X,Y)$, non $GL(2, Z)$-équivalente à $F(X,Y)$, telle qu’on ait l’égalité des images $F(Z^2) = G(Z^2)$ ?
La condition trouvée repose sur l’existence d’un élément d’ordre $3$, d’un certain type, dans le groupe d’automorphismes de $F$.
Travail en commun avec Peter Koymans.


Pierre Bieliavksy -- titre à venir

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 13 février 2025 14:14-15:15 Lieu : Salle de séminaires Metz Oratrice ou orateur : Pierre Bieliavsky (Louvain-la-Neuve) Résumé :

À venir

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 20 mars 2025 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Seth Hardy (Warwick) Résumé :

À venir

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 15 mai 2025 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Athanasios Sourmelidis (Lille) Résumé :

Archives

Relations entre les zéros d'un polynôme et sa mesure de Mahler

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 25 novembre 2021 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Jean-Marc Sac-Épée (IECL) Résumé :

Dans cet exposé, on va s’intéresser aux informations qu’on peut donner sur les zéros d’un polynôme $P$ à coefficients complexes connaissant sa mesure de Mahler $M(P)$. Ces informations concerneront notamment la localisation des zéros, leur distance à certains points du cercle unité, le nombre de zéros réels.

On donnera également des résultats de minoration relatifs à la mesure de Mahler. Au fil de l’exposé, on revisitera ainsi des résultats classiques relatifs aux polynômes de $\mathbb{Z}[X]$, qu’on généralisera aux polynômes à coefficients complexes.

Par exemple, un théorème de A. Schinzel montre que tout polynôme $P$ de $\mathbb{Z}[X]$, totalement réel, de degré $d$, vérifiant $P(-1)P(1)\not=0$, $\vert P(0)\vert=1$, est tel que
\[M(P)\ge \Big(\frac{1+\sqrt 5}{2}\Big)^\frac{d}{2}.\]
Nous montrons que si un polynôme $P$ de $\mathbb{C}[X]$ possède $m\geq 1$ racines réelles et satisfait $P(-1)P(0)P(1) \neq 0$, alors
\[M(P)\ge \Bigg(\frac{\vert P(1)P(-1)\vert^{\frac{1}{m}}+\left(4^{\frac{d}{m}}\vert P(0)\vert^{\frac{2}{m}}+\vert P(1)P(-1)\vert^{\frac{2}{m}}\right)^{\frac{1}{2}}}{2^{\frac{d}{m}}}\Bigg)^{\frac{m}{2}}.\]


L'équation Langevin quantique et la dynamique hors équilibre du modèle sphérique

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 25 novembre 2021 14:15-15:15 Lieu : Salle de séminaires Metz Oratrice ou orateur : Malte Henkel (LPCT Nancy) Résumé :

La description de la dynamique hors équilibre des systèmes quantiques ouverts, c.à.d. couplés à un environnement externe, pose des problèmes pas encore présents aux systèmes classiques. En particulier, le bruit quantique présent dans des équations Langevin est non markovien. Heuristiquement, on peut caractériser un bruit quantique par les propriétés suivants : (i) commutateurs canoniques aux temps égaux (ii) formule de Kubo pour la réponse linéaire (iii) théorème du viriel et surtout (iv) théorème fluctuation-dissipation quantique. Cette dernière propriété garantit pour toute température T>0  la relaxation du système vers un état d’équilibre quantique. Mathématiquement, cette caractérisation du bruit quantique est équivalente à la description traditionnelle de Caldeira et Leggett et de Ford-Kac-Mazur du type système-interaction-bain.

 

Le modèle sphérique a été introduit, par Berlin et Kac en 1952, afin de disposer d’un système exactement résoluble et capable d’avoir des transitions de phases à l’équilibre dont le propriétés ne se conforment pas à la théorie du champ moyen. Nous analysons ici les transitions de phases dynamiques qui se présentent lors du vieillissement, après une trempe du système initialement désordonné ,vers le point critique ou bien dans la phase ordonnée. Par rapport au cas classique (décrit par un bruit blanc markovien), des nouvelles techniques pour la solution explicite des équations Langevin sont requises. Ainsi on peut étudier la pertinence des propriétés non markoviens du bruit quantique sur la dynamique aux temps longs. Au cas de la dynamique quantique à température T=0, plusieurs différences qualitatives par rapport à la dynamique classique sont mises en évidence.

 

[1] R. Araújo, S. Wald, MH , J. Stat. Mech. 053101 (2019) [arxiv:1809.08975]

[2] S. Wald, MH, A. Gambassi, J. Stat. Mech. sous presse (2021) [arxiv:2106.08237]


GT "Primes as sums of Fibonacci numbers" (#1)

Catégorie d'évènement : Analyse et théorie des nombres Date/heure : 18 novembre 2021 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Thomas Stoll (IECL) Résumé :

On probabilistic generalizations of the Nyman-Beurling criterion for the Zeta function

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 18 novembre 2021 10:45-11:45 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Sébastien Darses (Aix-Marseille Université) - Séminaire commun ATN+PS Résumé :

Séminaire commun avec l’équipe PS

One of the seemingly innocent reformulations of the terrifying Riemann Hypothesis (RH) is the Nyman-Beurling criterion: The indicator function of (0,1) can be linearly approximated in a L^2 space by dilations of the fractional part function. Randomizing these dilations generates new structures and criteria for RH, regularizing very intricate ones. One other possible nice feature is to consider polynomials instead of Dirichlet polynomials for the approximations. How then are the huge difficulties reallocated? The answers are quite surprising!

The talk will be very accessible, especially for graduate students.
Joint work with F. Alouges and E. Hillion.


Pas d’exposé (Journées SL2R)

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 18 novembre 2021 00:00-00:00 Lieu : Oratrice ou orateur : Résumé :

Pas d’exposé en raison des journées SL2R à Strasbourg :

http://irma.math.unistra.fr/article1841.html

 

 


Crochets dérivés

Catégorie d'évènement : Analyse et théorie des nombres Date/heure : 17 novembre 2021 15:00-17:00 Lieu : Salle 046 Metz Oratrice ou orateur : Philippe Bonneau Résumé :

L’exposé expliquera les points clefs de l’article suivant d’Yvette Kosmann-Schwarzbach :

« Derived brackets », Letters in Math. Phys. 69, 61-87 (2004).


Restriction des représentations unitaires irréductibles de $\mathrm{Spin}(n, 1)$ à un sous-groupe parabolique

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 4 novembre 2021 14:15-15:15 Lieu : Salle de séminaires Metz Oratrice ou orateur : Gang Liu (IECL) Résumé :

Soient $G=\mathrm{Spin}(n, 1)$ et $P$ un sous-groupe parabolique minimal de $G$. Soit $\pi$ une représentation unitaire irréductible de $G$. Dans cet exposé, je vais parler de la restriction de $\pi$ à P. Il s’agit d’un travail en commun avec Y. Oshima et J. Yu.


Groupes gradués et algèbres de Clifford

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 21 octobre 2021 15:45-16:45 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Wolfgang Bertram (IECL) Résumé :
Parmi les algèbres associatives Z/2Z-graduées, les algèbres de Clifford forment une famille d’exemples la mieux connue. Les algèbres extérieures peuvent être considérées comme des membres  dégénérés de cette famille, lorsque la forme quadratique définissant l’algèbre de Clifford est la forme nulle. Dans le cas  non-dégénéré, la structure de l’algèbre peut être encodée par un groupe fini, parfois appelé « Salingaros vee-group ». Ces groupes sont des « groupes  additivement gradués« . Nous donnons une définition générale de cette notion, et expliquons comment définir leurs « produits gradués », analogue du produit tensoriel gradué d’algèbres graduées. Ceci met en place un cadre assez agréable pour prouver abstraitement certaines propriétés des algèbres de Clifford, par exemple, pour établir leur « classification ». Une question ouverte concerne la « contraction de cette théorie vers le cas dégénéré » : est-il possible de voir le « calcul différentiel gradué » dans ce cadre comme un analogue du « calcul différentiel catégorique » expliqué par Jérémy (cf. autre exposé du jour) ? 

Construction d'un nombre normal tel que son inverse soit également normal

Catégorie d'évènement : Séminaire de Théorie des Nombres de Nancy-Metz Date/heure : 21 octobre 2021 14:30-15:30 Lieu : Salle Döblin Oratrice ou orateur : Manfred Madritsch (IECL) Résumé :

Soit $b\geq2$ un entier et $\mathcal{N}_b=\{0,1,\ldots,b-1\}$ l’ensemble des chiffres associé. Tout nombre réel $x\in[0,1]$ admet une représentation de la forme \[x=\sum_{k\geq1} a_kb^{-k}=0.a_1a_2a_3\ldots,\] avec $a_k\in\mathcal{N}_b$. Le nombre $x$ est dit normal en base $b$ si pour tout entier $\ell\geq1$ toute suite $d_1\ldots d_\ell$ de longueur $\ell$ d’éléments de $\mathcal{N}_b$ a la même fréquence d’apparitions $b^{-\ell}$, i.e. \[\lim_{n\to\infty}\frac1n \#\left\{0\leq k< n\colon a_{k+1}=d_1,\ldots,a_{k+\ell}=d_\ell\right\} =b^{-\ell}. \]

Michel Mendés France a demandé s’il existe un nombre réel $x$ tel que $x$ et $1/x$ soient normaux en base $2$. Dans cet exposé nous allons construire un tel nombre et montrer qu’il est calculable. En particulier, nous allons montrer que $x$ et $1/x$ sont normaux en toute base $b\geq2$ et également normaux par rapport à l’écriture en fraction continue.

Il s’agit d’un travail en commun avec Verónica Becher de l’Université de Buenos Aires.


Une approche fonctorielle du calcul différentiel

Catégorie d'évènement : Séminaire Théorie de Lie, Géométrie et Analyse Date/heure : 21 octobre 2021 14:15-15:15 Lieu : Salle de conférences Nancy Oratrice ou orateur : Jérémy Haut (IECL) Résumé :

Au cœur du calcul différentiel se trouve la notion de quotients de différences et de leur prolongation continue, ce qui peut être défini dans des modules sur des anneaux topologiques assez généraux.  L’étude de ces quotients et de leurs domaines amène naturellement à la définition d’une famille de foncteurs « tangents » (dont chacun vient avec une transformation naturelle appelée « ancre »).  Appliquer ces différents foncteurs aux opérations de l’anneau de base fournit une famille d’ « algèbres tangentes », et les foncteurs tangents peuvent être réinterprétés comme des généralisations des extensions scalaires aux algèbres associées.  Une famille de transformations naturelles entre les foncteurs tangents peut être retenue, qui donne lieu à une famille de morphismes entre algèbres tangentes, et fait émerger une catégorie de telles algèbres.  Changeant de point de vue sur la naturalité, on peut ensuite définir les domaines de fonctions lisses comme des foncteurs depuis la catégorie des algèbres tangentes, et les fonctions lisses elles-mêmes comme des transformations naturelles entre ces foncteurs, établissant un plongement d’une « catégorie du calcul différentiel » dans une catégorie de foncteurs.

Référence : https://arxiv.org/abs/2006.04452